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Channel: Amélie Epicétout
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La routourne va tourner

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Des semaines que j'essaie de te pondre un article drôle et j'en suis complètement infoutue. Je me sens comme ces humoristes qui font de l'anti-métier dans les pubs LCL. En fait je crois que je suis une grosse arnaque.

Tu me diras que le contexte économico-politico-socialo-banal et sans huile de jojoba de ma vie privée ne se prête pas à la fanfaronnade, mais tout ça me manque atrocement. Je soupçonne l'univers d'être un peu contre moi car rien de bidonnant ne m'arrive en ce moment. Ça fait bien longtemps que je ne me suis pas cassée la gueule en public, que je n'ai pas perdu un dim up en traversant devant un feu rouge à l'heure de pointe, qu'un sac poubelle ne s'est pas explosé sur le sol fraichement lavé de la casa, qu'un soutif n'a pas provoqué de suspicieuse fuite mammaire sur un chemisier tout neuf, que je n'ai pas du rester assise sur une machine à laver ou qu'un de mes chats n'est pas passé sous une moissonneuse (ah ouai, non ça, ce n'est pas très drôle et ça m'est aussi arrivé).


Bref c'est la lose. Il n’atterrit dans ma vie que des trucs biens biens moisis, du genre courriers pas trop badass, bureaux tout gris et compagnie. Je pourrais en rire aussi, mais je me laisse un petit laps de temps et beaucoup de recul avant de me taper sur les cuisses, de me rouler par terre et de me pécho une bonne crampe de joues.

Du coup je suis là, devant mon pc, à me demander ce que je pourrais bien te raconter pour te faire sourire et égayer ta journée. 

Comme cette fois, où avec les copines, après une sympathique soirée, nous sommes rentrées à notre hôtel et que le portail n'a jamais voulu s'ouvrir malgré plusieurs essais sur le digicode. Bien sûr, j'ai eu envie de pipi, bien sûr il pleuvait... à la guerre comme à la guerre, j'ai pris mon courage à deux mains et je m'en suis sortie avec quelques frisottis mais un soulagement certain. Ouate de phoque? En fait nous nous étions juste trompées d'hôtel. Il y en avait deux de la même enseigne, dans la même ville, et au retour, nous n'avions donc pas fait le bon choix sur le gps... C'est pas comme si nous n'avions mis qu'une bonne demie heure à nous rendre compte de notre erreur #EpicFail

Mais c'était il y a déjà quelques mois...



Ou comme cette fois où j'ai coupé la parole à un galant homme. J'étais tellement enthousiaste de dire bonjour à Leslie (ndlr. la directrice de Parole de Mamans), que je n'ai pas tilté, qu'en fait, ce mec c'était simplement Nikos Aliagas en goguette ... #PouinPouinPouinPouin

Mais c'était il y a déjà un an...

Ma vie manque donc de ces petites hontes rigolotes qui pimentent mon quotidien. Ma petite poisse que j'aime tant, qui me fait prendre mes talons hauts dans les fils électriques, qui me fait perdre mes clés de voiture au fond d'une rivière ou qui me fait crever un pneu à dix bornes de chez moi, a été remplacée par une grosse lose intergalactique et c'est beaucoup moins kiffant. 

C'est dommage parce que ma petite poisse je l'aime vraiment. Quand je me suis pris les pieds dans les fils, les copines étaient là pour me rattraper, quand mes clés ont sombré, par chance, mes doubles étaient dans mon sac à main et quand mon pneu a crevé, c'était pile devant chez le réparateur. J'avais la poisse chanceuse, la poisse drôle, la poisse sympatoche et je voudrais qu'elle revienne.



J'ai envie de me marrer comme une baleine de mes conneries. Je voudrais vous les partager et vous faire rire aussi. J'aurai peut être du dire oui pour participer à la nouvelle édition de "C'est mon choix". Je suis sûre qu'il y aurait eu du méga dossier. J'aurais gaffé et parlé lifting à Evelyne Thomas, je me serais viander en direct live à la télé. Mais la semaine n'est pas fini et vendredi, au spot des Efluent mums, je devrais croiser quelques célébrités, quelques caméras et quelques micros branchés.

Maintenant j'ai juste un petit message perso à faire passer:

Shy'm! S'il te plait! Rend moi mon little bad karma. Il me manque, il est mieux avec moi! 








P.S. Au fait! le chat est vivant, c'est un chat pirate, il lui manque une patte mais il est toujours aussi chiant qu'avant son petit raccourcissement ♥ 

P.S.(bis) Je t'ai mis une petite compil' de mes poses de Sailor Moon all over the world, je me suis dit qu'à défaut d'une histoire sympa, tu aurais quand même de quoi te moquer de moi.

P.S.(ter) J'en suis persuadée, la routourne tournera et le rire vaincra!







Y 'a comme une licorne chez moi

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Bonjour, je m'appelle Amélie, j'ai 32 ans, je ne suis à la base pas très fan du "unicorn way of life". C'est vrai quoi, j'en ai un peu ras la crinière des émoticônes licornes sur facebook, des nanas qui se colorent les cheveux en rose et en bleu, des images de cheval à corne qui pète des paillettes et qui démoulent des cupcakes arc en ciel. Et puis, j'ai croisé son regard de biche, elle a hoché la tête, je lui ai fait une gratouille sur le dos et j'étais perdue, je l'ai tout de suite voulu.


Elle s'appelle StarLily et elle est tellement choupie qu'on n'y résiste pas.

Je suis tombée amoureuse de ses grands yeux en septembre, lors d'un salon présentant les dernières nouveautés en matière de jouets. Et j'aurai pu me dire "whoaaaaa! ça plairait trop à ma petite fille!" et je me suis dit "whoaaaaa! je la veux pour moi!"

Je défie quiconque de rester insensible à l'attitude de cette petite boule de poil en polyester, à ses petits bruits métalliques et à ses battements de cils mécaniques. Elle ne coûte pas cher à nourrir, elle demande juste un peu d'attention et elle vous le rend tellement bien. Parce que pendant que tu t'occupes d'une licorne, tu ne penses plus à rien. Cette licorne devrait être remboursée par la sécurité sociale, tellement elle te fait oublier les soucis du quotidien.


Le principe est un peu celui du Tamagoshi en mieux, en plus réel, sans les poops à ramasser (faut pas non plus déconner). Une fois StarLily sortie de son carton, on met les piles, on bascule le bouton sur "on" et on ne peut plus s'arrêter de la faire réagir, de la faire danser, de la faire battre des ailes, taper du sabot et hennir d'une façon si kawai! Je ne suis pas objectif, je suis fondue de cette licorne!

Et pour pousser l’interactivité à son paroxysme, on télécharge l'appli "StarLily, my magical unicorn" sur une tablette ou sur son smartphone (on change la langue), et on communique avec elle par le jeu. On déverrouille les niveaux et le monde virtuel rejoint le monde réel. C'est magique qu'on ait 32 ans ou 4 ans. L'application est disponible sur App store et Androïd.

StarLily fonctionne avec 4 piles LR14 (elles ne sont pas incluses donc il faut les prévoir au pied du sapin). On peut l'asseoir et l'allonger, pour ça il ne faut pas hésiter à replier ses pattes. J'avoue qu'au début, je n'osais pas, j'avais peur de la casser. Elle est très solide malgré tout. La seule chose à laquelle il faut veiller c'est de ne pas tirer sur ses ailes car elles sont articulées. Un petit livret de quelques pages explique d'ailleurs les quelques recommandations à suivre.


4 ans c'est l'âge parfait pour commencer à y jouer. Pour l'application sur tablette il faut un peu plus de dextérité, mais elle ajoute une autre dimension au jouet pour les petites filles plus grandes. Les jouets interactifs et connectés, c'est génial, j'adore! Moi même, je me laissée avoir et je me suis mise à parler à une licorne artificielle. (Voilà d'ailleurs une petite vidéo pour te montrer des petits exemples des réactions de StarLily à la parole, au chant ou à la musique)

 
Tu me diras que je suis bon public (et pas toute seule dans ma tête), mais c'est bon de ne pas perdre son âme d'enfant. StarLily c'est un jouet qui demande un certain budget. Je ne saurai pas te dire s'il est vraiment justifié, c'est un jouet coup de coeur, il n'a pas à proprement parler de vocation pédagogique, il existe surtout pour le plaisir de posséder une licorne et d'apporter un peu plus de mignonnerie dans l'univers de nos petites fées. A toi de juger si ton mini toi se laisserait attendrir par cette petite beauté aux faux cils violet pailletés.


Je pense que StarLily fera partie des musthave de Noël. Les petites filles et les mamans qui croient à la magie seront comblées.

Prix moyen constaté: 99,99 € 





Life in plastic

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Quand j'étais petite, je n'étais pas très poupée Barbie. Je préférais les jeux de société, les spyrographes et les mako moulages. Je n'ai jamais réussi à m'identifier à ces pin up de plastique, alors que ma petite soeur, elle, elle possédait un vrai harem avec cabriolet, camping car et salon de coiffure inclus.

Maintenant que je suis une grande fille, et que j'aime la mode, je dois avouer que Barbie ne me laisse pas insensible. Et quand les créateurs se mettent à lui confectionner des tenues qu'on aurait voulu porter avec autant de classe qu'elle, on devient malgré soi, addict au blond californien de cette grande bringue.



On a beau dire, elle vend du rêve cette poupée et ma petite fille de quatre ans adore y jouer. Parce que Barbie, en un tour de main, elle se transforme en princesse, championne d'équitation, rockstar, vétérinaire, sirène ou chef pâtissière. Il suffit de changer la tenue et les accessoires et elle devient une schizophrène aux milles vies en l'espace d'une demie heure de jeu. Chaque petite fille se retrouvera forcément dans un de ces personnages avec toute la panoplie que Mattel a développé en l'espace de 56 ans. D'ailleurs, la marque a voulu, avec humour, faire un joli clin d'oeil à l'imagination débordante de toutes les petites demoiselles qui se rêvent déjà grandes dans cette vidéo :




Bien sûr, Barbie est toujours en très bonne position sur les listes de Noël. Et chaque année une édition collector sort pour le plaisir des yeux. Cette année elle arbore une magnifique robe de bal à bustier rouge. Cette petite merveille je la préférerais dans mon dressing, mais encore faudrait il que je sois invitée aux cocktails de l'ambassadeur.




Et toi quelle Barbie serais-tu?


Sponsorisé par Be On


Le régime divorce

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Il n'est pas rare que je poste sur Instagram et sur Facebook une photo de mon look de winneuse. Et il ne faut pas comprendre "winneuse" dans le sens de "crâneuse", mais dans le sens méthode Coué, je vais bien tout va bien, je suis gaie tout me plait!

Ma façon à moi de me battre contre mes démons chaque jour, c'est d'enfiler des talons, des fringues de bonnasse et de me convaincre devant le miroir que rien ne pourra me détruire aujourd'hui. 

Souvent, on me flatte sur ma ligne, et par commentaire ou message privé, on me demande "c'est quoi ton truc?". Oui parce qu'en reluquant mon Insta tu verras qu'il n'est pas très healthy, ni vegan. Moi je suis dingue de pâtisserie et mes mentors sont Cyril Lignac et Christophe Michalack. Je voue un culte à la crème d'Isigny, à la pralinoise, au mascarpone et au caramel au beurre salé... autant te dire que je ne suis pas du genre à me sustenter d'une salade verte et d'un jus de citron les soirs de fête. J'aime manger, je suis une gourmande invétérée et je n'aime pas trop me priver.

Si tu es une lectrice assidue, tu as du suivre mon aventure Weight Watchers il y a maintenant presque deux ans. J'ai perdu 8kg en quatre mois, et je ne les ai pas repris. Je ne vais pas m'y attarder de nouveau, si tu veux des détails, j'ai fait des jolis articles et aussi une vidéo #Yakacliquer

Mais en regardant la vidéo, tu vas te dire que j'en ai reperdu un peu plus depuis. Pas tellement à vrai dire, mais assez pour me faire rentrer dans du 36 et rendre trop ample une jolie robe achetée aux soldes de janvier dernier.

#unselfieparjour #assumetonbody

Mon secret ce n'est pas Barbara Gourde. Le truc qui m'est arrivé c'est une séparation, un changement de vie, du stress qui te fait brûler les calories plus vite que tu ne les avales. Je suis devenue très mince alors que l'appétit a, malgré tout, toujours été là. Je ne me reconnaissais pas vraiment, je perdais mes formes et ma féminité, je n'ai pas vraiment kiffé. Là, ça va un chouïa mieux, je voudrais juste que le graillou migre au niveau des boobs, mais il n'a pas l'air décidé.

Tout ça pour te dire que derrière des selfies, des petits hauts, des jeans, des nouvelles robes, des sourires, du make up et des filtres instagram, y'a surtout une envie de combattre un quotidien pas toujours funny funny.

Ce qu'il faut retenir, c'est que l'envie de partager du positif avec toi elle est là. On a tous nos jours de bad et il faut les affronter avec une bonne dose de self-estime et du blush irisé. Je n'ai rien trouvé d'autre que l'eye-liner et le blogging pour mettre du peps dans ma vie, ça ne peut pas plaire à tout le monde, ça n'a pas vocation à le faire et je n'en ai pas non plus l'envie. Je suis d'ailleurs à peu près sûre que personne n'a braqué de flingue sur ta tempe pour te faire ouvrir ce lien.

La mode est au coming out chez les instagrameuses. Désolée de décevoir les amoureux du perfectionnisme, mais mon vrai moi et ma vraie casa sont sur sur insta. Je ne me maquille pas et ne m'habille pas le matin pour me prendre en photo. Je le fais pour emmener ma fille à l'école, pour aller au travail, pour aller faire mes courses. Je ne suis pas une papesse de la mode et de la déco. Mes boutiques à moi c'est H&M, New Look, Gifi et Action. Mais pour jouer le jeu, casser le mythe, faire un peu dans le voyeurisme, le sensationnel, le "Paris match style", je peux te montrer cette image que je garde précieusement dans mon téléphone pour ne pas l'oublier.


#NoFilter #AvantAprèsMaquillage

Il y a eu plusieurs de ces matins où je me suis dit que ça ne serait pas facile de sourire et de faire bonne figure. Je n'ai pas honte de ça. C'est juste que je ne le montre pas, parce que je ne veux pas que cette fille fatiguée te mine le moral. Les selfies, je les réserve donc pour les jours un peu plus happy.

La vérité vraie elle est là: sous le fond de teint j'ai parfois une tronche moisie, je suis faite de chair et d'os, de sentiments et de ressentis, et je serais une menteuse de te dire que ça ne me remonte pas le moral quand on m'écrit, sous un selfie, que je suis jolie.

Comme quoi, se lâcher sur la crème glacée et apprendre à se maquiller c'est peut être ça le secret des apprenties divorcées.



Le plus beau des plus grands des châteaux!

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Il est violet et rose, avec quelques paillettes, des dorures, des balustrades, un grand lustre et même des vitraux. Il mesure 74 cm de haut et à la casa c'est le plus beau des plus haut des châteaux.


Je vous présente donc, sur trois niveaux, le Royaume de Canterlot, ou l'humble demeure de Celestia et Luna, deux frangines, princesses de leur état, dans le monde coloré et azimuté des My Little Pony.


A toi ça ne te parlera peut être pas beaucoup, mais ton petit monstre fana de paillettes, d'arcs en ciel et de licornes ailées va pousser des "whaouuuu!" devant la sobriété de cette coquette bicoque.


Bien sûr tu n'échapperas pas au gros carton et au montage, mais rassure toi, c'est plutôt facile à aborder et les plastiques sont de très bonne qualité. L'ensemble est plutôt solide pour ce type de jouet qui devrait orner les salles de jeux et les chambrées, pendant plusieurs années.


La château comprend quatre pièces toutes équipées (il y a une quarantaine d'accessoires): le salon, la chambre, la bibliothèque et la salle de bain. Il y a un grand escalier, un trône qui joue aux ascenseurs pour permettre aux poneys d'accéder aux différents étages, un magnifique balcon et un somptueux diadème à mettre dans ses cheveux pour régner sur le royaume. Deux personnages sont déjà inclus et il s'agit de Celestia herself et de Spike le dragon.


Bon moi je te parle de ça aussi aisément parce que, du My Little Pony, ça fait déjà quelques mois (pour ne pas dire années) qu'on en mange à toutes les sauces à la casa. Le Royaume de Canterlot, quand je l'ai découvert, en vrai de vrai, moi, la maman, j'ai aussi fait "whaouuuu!"

Je pense que c'est le château de tous les rêves! Et en plus c'est un château connecté! #so2016


Il suffit de télécharger l'application "My Little Pony Friendship Celebration", sur Androïd ou sur iOS, et de scanner les petits symboles se situant sur les murs de chaque pièces, ou sur celui que la princesse Celestia porte au pied. Et c'est parti pour une fête interactive dans le château! Comme pour toutes les applications de ce genre, je trouve que les jeux proposés sont plus abordables à partir de 5/6 ans. Sinon le jouet en lui même est parfait pour les petites princesses à partir de 3 ans.

Non, sérieux, il en jette ce château! (Avis constructif d'une blogueuse à court d'arguments)


Prix moyen constaté: entre 67 et 70€ env.






Les idées cadeaux de dernière minute

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Il reste deux jours avant Noël et ta course aux jouets n'est toujours pas terminée?  Que tu sois, maman, papa, tonton, papi, mamie ou tata, voilà quelques idées pour viser dans le mille. J'ai sélectionné des jouets que l'ont ma présenté, à tous les prix et qui s'adresseront aussi bien aux filles qu'aux garçons. A toi de voir si tu es plus joujoux funny, loisirs créatifs ou jeux éducatifs. Que la force soit avec toi pour affronter la foule des retardataires!


Les cadeaux créatifs:

Qixels: le jeu de perles, non pas à repasser, mais à pulvériser d'eau pour qu'elles soient soudées. Le procédé n'est pas nouveau mais la forme cubique des perles facilite la tâche des plus petits et solidifie la structure créée (mini kits à partir de 9,99€)


Eco moulage - Sentosphère: les moulages en mieux, en réutilisable, en léger, en solide et en ultra pratique. La popsine, 100% naturelle, se liquéfie au micro onde et se solidifie en refroidissant (à partir de 19,90€)



Laser Pegs: le jeu de construction qui s'illumine! Valeur sûre qui plaira aux petits et aux grands. (à partir de 15€) 


Les petits animaux rigolos:

Les souris Little Live Pets (à partir de 12,10€)


Robo Turtle : la tortue qui nage au contact de l'eau (à partir de 14,99€)


Chubby Puppies (à partir de 9,99€)


Les jeux de société:

Les trois petits cochons - Smartgames: le jeu de logique, super ludique à partir de 3 ans (25€)


Mes jeux de petite/ moyenne ou grande section - Ravensburger: des jeux éducatifs adaptés aux programmes scolaires des enfants  (20€)


Monopoly Junior My Little Pony ou Avengers : le jeu de société par excellence mais relooké avec leurs héros préférés (à partir de 24,99€)


Chass' Fantômes Evolution - Megableu: le jeu pour décompresser. Le but? Tirer sur les fantômes et les chauve souris projetés sur le mur pour accumuler le maximum de points. (à partir de 40€)



Le top cadeau:

Digigo - Vtech: le presque smartphone, ludique et sécurisé pour faire presque comme les grands, sans risquer de casser le vrai téléphone de maman! (à partir de 89,99€)




Si t'as mal c'est que t'es encore en vie...

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... ou comment voir le verre à moitié plein, la vie en rose et les étoiles briller à travers les nuages.

Quand j'apprends une très mauvaise nouvelle, j'ai pour habitude de dire que la vie est une pute (et je rajoute des trucs encore plus fleuris, mais je les garde pour les oreilles insensibilisées de mon entourage).

Quand j'apprends une très bonne nouvelle, je me dis que la vie est belle.

Pour résumer:
 La vie est une belle pute!

Il y a de terribles injustices, il y a les soucis que l'on mérite, il y a ceux que l'on a cherché, et puis il y a les petites et les grandes joies qui nous tombent sur le coin du nez, pour nous permettre de continuer à avancer.

Bien sûr, le jour où tu te prends un récif en pleine face, c'est dur d'avoir le recul nécessaire, de relativiser, de se dire que ça pourrait être pire. Quand t'as vidé la boite de kleenex, que t'as le nez gros comme une patate et les yeux à vif, t'as légèrement du mal à dissocier la malchance du complot intergalactique. C'est vrai quoi? Quel est le démon qui a décidé de fabriquer des mouchoirs si fins, que t'es obligé d'en prendre deux à la fois, pour ne pas te retrouver avec de la morve plein les doigts?

Parce qu'elle est là la dure réalité de la tristesse : tu parles du nez et ton mascara se fait la malle! T'as la glamouritude en pause, t'as envie d'échanger la dentelle contre du pilou, d'annuler ton épilation brazil chez l'esthéticienne, de te mettre en mode pyjama et cheveux gras.

Quand tu chiales le débit de la Seine, t'en as rien à carrer d'être belle, tu veux du douillet, du confort, des bras, mais la plupart du temps, si tu te vides par les yeux comme ça, c'est que tu n'en as pas.

Et puis la vie, un sourire, une blague à base de prout de la part d'une petite effrontée de quatre ans et demi, et c'est reparti. Parce que ça serait idiot de s'arrêter là trop longtemps, de cultiver le bad mood, de se complaire dans le suffisant. Ça serait stupide de ne pas vouloir avancer alors qu'on ne peut plus reculer. Alors autant y aller, le coeur encore un peu lourd mais l'envie de vivre des trucs complètement dingues, de rencontrer des gens qui ont aussi des belles putes de vie à partager et de les écouter.

La meilleure façon d'affronter les surprises de cette nouvelle année sera peut être d'investir dans du waterproof et des mouchoirs triple épaisseur, mais toujours avec le fol espoir que les larmes qui couleront seront des larmes de bonheur.



Je vous souhaite à tous de vivre une fabuleuse nouvelle année ♥


Et on inventerait la touche bis

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Le plus dur à gérer émotionnellement quand on choisit, subit, éprouve (ne rayez pas la mention inutile) la garde alternée, c'est le manque bien entendu. On apprend à s'occuper l'esprit, à être une maman en veille comme je l'ai déjà écrit.


Mais ce manque il prend une autre dimension quand on mesure à quel point toutes les petites choses que vit notre enfant nous échappent totalement.

Il faut accepter l'idée que la moitié de son temps ne nous appartient plus. D'ailleurs son temps ne m'a jamais appartenu, mais je pense que la majorité des parents apprend et assimile cet état de fait beaucoup plus tard... genre quand la puberté passe par là et que ton môme snobe ton autorité, ta vigilance et ton champ de vision.

Moi, c'est maintenant qu'il faut que j'accepte que beaucoup de ses premières fois vont se passer loin de moi, de mes yeux, de mon âme, de mon instinct de maman. Les souvenirs que nous n'auront plus en commun se multiplient et cisaillent violemment ce cordon, qui aurait du se déliter, petit à petit, sous le poids des années.

 Et si on se disait que les première fois avaient une touche bis et qu'on ne les louperait plus?

J'aurai aimé l'accompagner à ce premier anniversaire auquel elle a été invité. J'étais tellement fière quand elle m'a ramené son petit carton d'invitation. Un petit bout de papier qui prouve qu'elle a des copines, qu'elle est appréciée, en bref, que ça roule pour elle dans sa petite laïfe de petite meuf. J'ai l'impression de pouvoir cocher "sociabilisation: check" sur ma to do list de l'éducation.
Des anniversaires il y en aura d'autres... et puis, elle me l'a raconté, avec encore des petites lueurs de bonheur dans les yeux. Ça aura suffit à étancher ma soif de bienveillance. Elle s'est amusée et c'est bien là le principal. Le reste ce n'est que la frustration d'une louve qui ne doit surtout pas l'atteindre et l’inquiéter. Je suis d'ailleurs bien consciente que les moments vécus en ma compagnie doivent engendrer la même frustration de l'autre côté.

C'est le prix de la parentalité coupée en deux. Un prix qu'on paye une semaine sur deux, diminuer par ses sourires, ses petits dessins, ses câlins, ses attentions et ses délires. Elle est le bonheur incarné et quand elle me manque, j'ai juste besoin de baisser les yeux vers mon poignet encré et enchainé.


 J'ai eu ce petit grigris personnalisé sur un site spécialisé dans les cadeaux de bapteme. Il y en a aussi pour les mamans et celui là, tout mimi et tout discret, ne quitte plus mon poignet ♥






Et j'étais où?

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Depuis presque un an il m'arrive de drôles de trucs. Des trucs que je n'avais jamais vécu avant. La vie est décidément pleine de surprises et de rebondissements.

Je t'ai souvent parlé de ma timidité qui m'a longtemps empêché de m'épanouir. De cette confiance en moi qui m'a manqué et qui me fait encore défaut quelquefois. Je la vois, du coin de yeux, se faire la malle pendant mes moments de doute, et je la ramène par la peau du cul si elle s'éloigne un peu trop.

Je ne sais pas si tu crois au destin. Moi je reste persuadée que les personnes qui viennent à notre rencontre, ne viennent pas par hasard. Je me rends compte que toutes les personnes avec qui j'ai pu échanger dernièrement ont toutes eu un rôle important, des choses m'apprendre ou des conseils à me donner. Alors je reste hyper aware comme dirait notre cher Jean Claude.

Ces derniers jour, deux personnes que je n'avais pas revu depuis très, très, très longtemps, ont repris contact avec moi via la magie du net. Deux amies, perdues de vue... l'une depuis le lycée et l'autre depuis la fac. Et si nous nous sommes retrouvées, ce n'est pas grâce à Monsieur Pradel, mais à Mark et son sacro-saint Facebook qui réunit ceux qui s'aiment et qui permet de biatcher sur ceux qu'on aime moins.

Au premier abord, ce sont deux évènements complètements banals (non on ne dit pas banaux) de nos vies 2.0. Mais leurs petits messages de retrouvailles m'ont touché en plein postérieur coeur. Toutes deux m'ont bien sûr dit qu'elles étaient ravies d'avoir des nouvelles de moi. Toutes deux m'ont dit qu'elles trouvaient l'idée du blog plutôt chouette. Mais surtout, toutes deux m'ont dit qu'elles retrouvaient, dans mes mots et dans mes aventures, la nana pétillante que j'étais, ... , que j'étais donc il y a déjà une bonne grosse dizaine d'années.

Pourtant, dans ma tête, dans ma vie et dans mon corps, j'ai plutôt l'impression d'avoir pris un virage à 180°. Je crois avoir changé. J'ai fait des efforts pour perdre du poids, pour prendre sur moi, pour oser. Maintenant je me sens femme, je me sens mieux, je me sens moi. Aujourd'hui on me dit que je suis jolie, mais jusqu'ici je n'ai jamais été la jolie de la classe, la jolie de la bande, la jolie du village. Alors tous ces compliments, ces sourires et ses visages qui se retournent, je les prends les bras ouverts, je les prends et je ne sais pas quoi en faire. On ne reçoit jamais trop de good vibes, je ne sais juste pas comment accepter tout ça. Je dis bêtement merci, je me sens flattée et gênée. Je me sens moi mais je ne m'y suis pas encore habituée.

Malgré tout, ces deux copines "back to the future" se disent ravies de retrouver celle qu'elles ont connu, après toutes ces années, et nos parcours mouvementés. Et je viens de comprendre. J'ai compris que j'étais là mais que je m'étais un peu oublié. Je m'étais mise entre parenthèses. J'ai voulu devenir une personne qui ne me ressemblait pas trop, une nana passe partout, bien sous tous rapports, irréprochable et limite transparente. Une meuf complètement chiante.

Tout est parti d'un blog, d'une reconnaissance que je n'avais jamais eu, de quelques kilos envolés et d'une féminité totalement retrouvée. Et puis l'attitude a suivi. La mienne mais celle des autres aussi. Les portes s'ouvrent. Les projets fusent. Ce qui me semblaient impossible avant, me paraît plus que probable maintenant. L'envie d'ajouter des couleurs à ma vie. Avancer, profiter et s'avouer qu'avant j'y avais délibérément renoncé. Se décomplexer et se libérer. S'aimer un peu plus chaque jour et se laisser aimer.

(petit résumé en images d'une année de folaïe)



Mais les changements, c'est un peu comme pour la magie dans les contes de fées, il y a toujours un prix à payer. Tout le monde n'approuve pas,  tout le monde ne comprend pas. 

Ma vie change. Elle est différente, pas forcément facile mais plus enivrante. Je veux que ça bouge. Je veux laisser la place à l'imprévu, je veux faire quelque chose de ce temps que je nierais avoir perdu.

J'étais où? J'étais pas là.

Les copines, me revoilà ♥




 

Lettre à mon Valentin

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Cher Valou,

La date fatidique approche, tu as la pression et tu ne sais pas comment faire palpiter mon petit coeur tout gonflé (et un poil amoché) qui ne demande qu'à aimer et être aimé.

Tu sais Valouchouchou, je ne suis pas une nana compliquée. J'aime les fleurs, les chocolats, les trucs qui brillent. Je suis, ce qu'on pourrait appeler, le cliché d'une fille. 

Comme on ne se connait pas encore très bien, je te conseillerais de ne pas jouer aux aventuriers. Tu me surprendras quand je commencerai à me lasser. Tu risquerais, sans vouloir te vexer, de passer pour un trou du cul à vouloir sortir des sentiers battus. Cette année tu as le privilège de pouvoir t'économiser des heures de doute et de réflexion pour trouver THE idée! Simplicité, efficacité! C'est toi qui voit, si tu veux niquer.
En plus je ne suis pas du genre à inventer un théorème, qui calculerait l'importance de ton amour pour moi, divisée par la valeur du cadeau que tu m'offriras. Je ne crache pas sur les diamants mais je me pamerais tout autant devant un simple brillant.

Bref, rien que le fait de penser à moi me comblera. Je n'irais pas jusqu'à te réclamer la sérénade, mais il faut avouer que ça ne te couterait que ton imagination et que tu atteindrais un score remarquable sur l'échelle de cupidon.

Si tu veux taper dans le mille Val', il suffira d'une bougie, d'une coupe de champagne bien fraiche, d'un petit repas gourmang et croquang, de tes yeux dans les miens et d'une conversation soft, où tu me diras que je suis la plus belle fille de la terre, et où tu éviteras de me parler de tes ex et de ta mère.




Et voilà pour se mettre en condition, une jolie bouteille de Champagne DonJuan * déshabillée pour l'occasion, et le nouveau Endless Love Lipstick de chez Kiko. De quoi se faire une bouche sexy pour déguster une cuvée prestige rafraichissante. T'as vu Valou, j'me fous pas de toi!



Il te reste donc 7 jours pour réussir cette mission non impossible. 7 jours pour ne pas trop me surprendre, juste pour pour passer un bon moment sans trop en attendre.

Maintenant qu'on s'est mis au point sur l'organisation, il reste juste un petit détail à régler... ce n'est pas comme si tu n'existais pas et que tu n'avais plus que 7 petits jours pour me trouver. Je sais déjà que tu t'appelles Enzo, c'est facebook qui me l'a dit. J'espère que tu es beau et riche. Tu peux laisser ton cheval blanc à l'écurie, je ne suis pas très équidés addict. Je préfère les sportives, et en plus, j'ai le permis.


Enzo, je t'aime, offre moi des diam's et des vacances aux Bahamas. Ou même un zirconium et un week end à Center Parcs! La vie est trop courte, allez viens Enzo, pour la Saint Valentin, on se casse! ♥


#HappyValentine'sDay






*L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.


Lovely princess

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Se dire qu'on se manque, se dire qu'on se trouve belle, lui dire qu'elle est la plus merveilleuse petite fille du monde entier et l'entendre me dire que je suis la meilleure maman d'amour de toute la vie.

On le sait quand on devient parent, qu'on aimera nos enfants jusqu'à plus soif. On le sait quand on est enfant, qu'on aime nos parents dès les premiers instants, ... enfin normalement. Le savoir c'est bien, le dire c'est mieux. Et c'est avant tout mieux pour eux.


En leur disant tous les jours, en prenant du temps pour un câlin, pour un bisou et pour un compliment, on remplit leur petit réservoir d'amour et de confiance en soi. Mais le meilleur dans tout ça, c'est toute cette vague de love que l'on reçoit en retour.


La bienveillance, la confiance en soi, ça passe aussi par le jeu. Et quoi de mieux que de se mettre dans la peau d'une petite princesse pour prendre une bonne dose de self-esteem? Quand deguisetoi.fr m'a proposé de tester leurs produits j'ai craqué sur un costume de Mère Noël pour moi et une jolie robe pour ma princesse en prévision de Mardi-Gras.

Le costume de Mère Noël tu peux le checker là, avec mon petit tuto make up pour les fêtes. Et voici la robe de son altesse sérénissime. J'ai littéralement flashé dessus. J'ai pris une taille 5/7 ans, ma miss met actuellement du 5/6 ans et elle taille assez grand. Ce qui est un bon point car elle pourra en profiter plus longtemps.





Sa majesté est ravie et porte résolument bien les jolies toilettes parées de broderies, de paillettes, de fils dorés et de pierres précieuses en plastoc 24 carats. Les finitions sont vraiment très jolies et ne font pas cheap du tout. J'adore l'encolure qui lui donne ce petit côté "dame de la cour". La couronne est fournie avec la tenue et l'ensemble est très girly.

Voilà, à la casa, on s'aime, on se fait la révérence. On fait des crêpes et on se prend pour des princesses le temps des vacances!



La fuite en avant

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"Tu es fatiguée, repose toi..."

Et je suis dans un train, dans un train qui m'emmène loin de ma maison vide, loin de mon quotidien. Je ne m'arrête pas, je ne me repose pas.

Le médecin m'a encore dit ce matin "Je vous arrête quelques jours". J'ai refusé. Ce n'est pas vraiment la semaine, pas vraiment le moment. Je préfère partir un jour, une soirée, une heure ou deux pour m'évader. Demain je reprendrai le travail, les horaires fixes et la routine, mais ce soir je m'enfuis.

On m'a, à plusieurs reprise, parlé de fuite en avant. Mais selon nos chers académiciens, la fuite en avant, c'est fuir ses problèmes. Je ne les fuis pas, j'y fais face, H24, 7/7j. Non ce que je fuis c'est la solitude, c'est l'ennui. Ce que je fuis c'est le vide que je remplis avec des rires et du bruit, le néant que je comble avec de la vie. 

Les problèmes ils me suivent où que j'aille, de toute façon. Et je crois que je m'y suis tellement habituée, que sans eux je me sentirais denudée. Ils font un peu partie des meubles, je m'en accommode plus ou moins. Certains pèsent plus lourd que d'autres. Certains collent plus aux grolles que d'autres. Ils sont compris dans le forfait, on me prend avec mes soucis, ou on ne me prend pas. Force est de constater que mon corps souffre un peu de tous les supporter. 

Dans ce train, je porte une jolie minerve en mousse, assortie à mon vernis, pour soulager mes cervicales endolories, mais ce soir, je serai souriante et pimpante sur les selfies. 

Je ne veux pas m'arrêter. Sans élan, tout ça serait encore plus difficile à porter. Si je m'arrête tout sera plus douloureux, car ce qui me fait souffrir prendra toute la place de ce qui me fait rire.

Oui c'est fatiguant, usant, crevant de courir tout le temps mais c'est surtout être vivant. Tant qu'une semaine sur deux je ne serai utile à personne chez moi, vous ne m'y trouverez pas. 

Cette vie palpitante et éreintante elle ne durera pas. Elle doit juste se faire... le temps d'user mes vieilles godasses et d'en trouver une jolie paire. 




Cher Aurélien,

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J'ai compris tes arguments. Je sais bien que tu ne penses pas une seconde à casser le nez de toutes les putes que tu pourrais engrosser. Je sais bien que les paroles de tes chansons dénoncent ce qui se passe aujourd'hui derrière les murs épais des maisons. Je sais bien que ce personnage à qui tu donnes la paroles est le fruit du sexisme ambiant, le reflet d'une société qui part en couille. Les filles n'osent plus être des filles, les garçons n'osent plus être des garçons. Les meufs sont devenues des putes aux yeux des mecs et les gars des connards au yeux des filles.

Y'a deux camps. C'est bête. Parce qu'à la base nous sommes programmés pour nous trouver, faire l'amour et des bébés. Je ne suis pas féministe, dans le sens où je ne suis engagée dans aucun de ces mouvements qui te demandent des comptes devant la justice. Mais je suis féministe parce que je suis une nana. Je vis les mains au cul, les regards malsains, les insultes, la peur dans les transports en commun et je ne veux pas de ça pour ma fille demain.

Je voudrais qu'elle rencontre un homme qui osera être un homme. Un homme qui lui jettera des œillades depuis la table d'à côté, un mec qui frôlera son bras à la machine à café, un gars qui l'abordera avec respect et qui attendra de voir si elle est intéressée.

Voilà Aurélien pourquoi tout le monde est en colère contre toi aujourd'hui. Tu penses bien faire. Tes chansons claquent, tu cherches le mot choc, le beat qui frappe... le petit truc qui attirera l'oreille de ton public. Et c'est bien joué, c'est ce qu'il faut faire pour se démarquer! Tu es un artiste, tu revendiques ton art et ton droit d'expression et tu as bien raison. Mais Aurélien, tu as une grande responsabilité...

Tu vois, moi, je peux faire des petites blagues second degré à mon valentin quand je lui dis de m'acheter un petit cadeau si il a l'éventuel projet de me niquer. J'ai un lectorat tout petit. C'est surtout de la maman qui a besoin de rire un bon coup entre le biberon du dernier, le drive de Carrouf'à aller chercher, la conclusion d'un important dossier. Je n'ai pas de l'adolescent en construction, et, à ma connaissance, pas trop de bas du front.

Toi tu es célèbre! Tu vends des albums par milliers, tu donnes des concerts par centaines, tu touches les âmes par millions. Et dans ces millions d'âmes, crois moi, il y a un paquet de gros cons. Je sais que tu ne peux pas dire ça de ton public, ça serait te tirer une balle dans les Reebok. Donc oui, il faut que tu sois conscient qu'il y a une part sombre de ton auditoire qui est, mot pour mot, et coup pour coup, cet ignoble décérébré misogyne et violent que tu fais vivre dans ta musique.

La justice t'a relaxé Aurélien, et c'est tant mieux pour toi et pour moi. Je te dois quand même quelques rires, arrachés les soirs de solitudine, bloquée sur mon canapé. Le second degré c'est drôle, c'est la vie, on peut rire de tout, se moquer des travers des filles et des garçons... mais ne nous traite pas de putes, ne nous dit pas d'aller nous faire marie-trintigner, ne donne pas trop d'idées à ces types qui n'ont pas l'intelligence de faire la différence entre le texte d'une chanson et la réalité. La liberté d'expression doit être défendue à tout prix, mais, Orelsan, sache que ton flow met en danger des vies.

Voilà, c'est tout, bisous.







La fashion week se passait à Lille

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Et j'y ai assisté! Invitée telle Anna Wintour pour participer au défilé de petits mannequins d'un jour!

Je ne suis pas arrivée en limousine mais Tape à l'Oeil avait organisé notre petite excursion à la perfection! Billets de trains réservés, hôtel et bagagerie à disposition dès notre arrivée, ainsi qu'une navette affrétée jusqu'au lieu de la Convention Internationale TAO que nous avons rebaptisé le "Red Bus". (Je vous raconte un peu les dessous de cette journée parce que l'égard avec lequel nous avons été considérées en tant que blogueuses ou mamans du Family Lab est assez exceptionnel pour être souligné).


Une fois arrivées à la convention, nous avons été accueillies comme des stars sur le catwalk. La team TAO est heureuse de nous recevoir et nous le fait savoir. 600 personnes qui te souhaitent la bienvenue en tapant dans leurs mains et sous les spot light, je mentirais si je te disais que ça n'a pas mis mon petit coeur de blogueuse en joie.

Bien installée parmi les équipes régionales et world, nous nous sentons comme chez nous. Et moi, qui, en tant qu'ambassadrice, pensais bien connaitre la société Tape à l'Oeil, j'étais loin de m'imaginer tout ce qui se cachait derrière.


TAO c'est une culture d'entreprise dynamique et entrainante. Il y a des remises de prix. Tout le monde est encouragé. Devant nous se joue un show à l'américaine avec des clips sur écran géant, des mises en scène sur une bande son enjouée, des interviews à la sauce talk show. On parle mode, enfants, tests, tendance, travail d'équipe, création et motivation mais pas que...


Parce qu'on sent que toutes ces personnes s'amusent, mais qu'ils s'amusent en travaillant et avec le goût de bien faire. J'ai été agréablement surprise d'apprendre l'existence de la fondation Tape à l'Oeil qui aide les enfants d'ici mais aussi les enfants d'ailleurs. J'ai été touché par toutes les actions que mène le groupe sous l'impulsion de nombreuses initiatives individuelles. La cohésion, elle marche à fond.

Maintenant, quand je me rendrai dans la boutique, je n’achèterai plus simplement un joli tee shirt, mais un tee shirt pensé et créé par des gens passionnés qui ne sont pas seulement à l'origine d'une marque de vêtements sympa et fashion pour enfants, mais qui mènent aussi des actions concrètes pour eux.


Dans cet esprit participatif, nous avons été conviées, nous les mamans, à un atelier de co-création pour insuffler les premières tendances de la collection "fêtes" du prochain hiver. Car pour 2016, ce n'est plus une seule pièce que TAO veut co-créer pour les fêtes de fin d'année, mais toute la ligne!


De toute cette dynamique et de cette créativité est donc née la nouvelle collection Printemps/Eté qui nous a été présenté lors du show qui clôturait la convention. Bien sûr les petits mannequins sont les enfants de la team, bien sûr on imagine les notre à leur place et ils sont beaux! Je te laisse en juger par toi même!



Merci à tous les membres de la team pour leur accueil et leur joie communicative, pour avoir partagé cet apéritif de folie avec nous, grandes amatrices de selfies, de bulles et de dingueries.


La soirée s'est terminée entre copines dans un resto très sympa au coeur de Lille. Cette journée aura été une petite récréation dans notre quotidien.



Et sur mon petit mannequin à moi, ça donne quoi?

De retour à Troyes, j'ai présenté la nouvelle collection filleà ma Chouquette, qui a essayé plusieurs style et qui a craqué pour un look coloré, confortable et pailleté à volonté!



Elle est le printemps à elle toute seule Elle a choisi le tee shirt magique "Artésia", avec ses sequins qui font changer la couleur des nuages, une jupe molletonnée, une petite veste structurée en jersey, un serre tête stylé et des baskets qui brillent de mille paillettes!


Le look de Chouquette: 

C'est tellement elle, ce look plein de vie! Merci TAO!


Incantations d'une trentenaire en perdition (ou pas)

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J'aime quand un plan se déroule sans accroc. Devenir maman célibataire ça ne faisait pas vraiment partie du plan. Ça dénote même carrément. Y'a eu comme un bug dans le script de ma vie parfaite. 

Il a fallu en faire le deuil, de cette vie idéalisée. Il se marièrent et eurent beaucoup d'enfants... je comprends à 32 ans pourquoi les auteurs de contes de fées sont restés aussi vagues sur les "happy end". Le prince et la princesse s'éloignent dans leur carrosse, sans vraiment savoir vers où ils vont... le bonheur est anesthésiant.

Force est de constater que la vie n'est jamais toute tracée, qu'on peut tomber amoureux plusieurs fois, qu'on peut se planter plusieurs fois et que finalement nous sommes une majorité dans ce cas.



Les papillons dans le ventre ils sont aussi forts à 15, à 20 ou à 30 ans. Les passions naissantes, les premiers émois, il sont chauds, ils sont doux, ils permettent tout.

J'ai été la femme d'un seul homme de mes 18 à mes 31 ans. Je ne regrette rien. Je n'ai jamais voulu rien d'autre que ça. La normalitude c'est d'être mariée, d'avoir un taf, un gamin et une maison avec jardin. La normalitude c'est de faire abstraction de toutes ces choses qui nous uniformisent petit à petit. La normalitude c'est de faire croire à tout le monde que tout va bien parce qu'un jour, les yeux plein de promesses et d'espoir, on a signé, promis, juré et que repartir à zéro ça serait tout gâcher.

Me voir à travers le regard des autres, voir mon couple à travers le regard d'autres couples m'aura permis de comprendre, que cette normalitude que nous nous étions imposés, n'avait rien de normal. Non, on ne s'aimait pas. L'amour ce n'était pas ça. L'amour il n'était plus là.

Se retrouver célibataire, quand on n'y a jamais vraiment été, c'est réapprendre à séduire, réapprendre les codes homme/femme dans un contexte où finalement tout redevient possible. C'est étrange, grisant, intrigant. Ça fiche un peu les jetons aussi. 


On aurait presque l'imprudence de succomber aux compliments faciles. Ceux que, finalement, on n'a jamais eu. On s'amuse un peu, on lâche prise beaucoup, on se redécouvre femme dans les bras d'un autre homme. On se sent complètement soi et complétement différente à la fois. 

Être maman et avoir un cœur à prendre ça peut paraître romantico-funky quand on a envie de se mater un téléfilm en daube sur M6, par un après midi froid et pluvieux. Dans la vraie vie,  ça relève plus du cas sociologique... ouai, on est à deux doigts du cas social... je sais.

Pas que je le pense, non, mais c'est l'amer constat que j'en fais quand le regard des autres se posent sur ma situation. Je ne suis pas une poor poor girl in a poor poor world. Je suis juste une nana qui a fait le choix de donner à sa vie un sens qu'elle ne subira pas. Je suis maman de surcroit. Ça fait partie d'un tout, c'est comme ça.

À moi de me démener pour être heureuse, pour apporter à ma fille tout l'amour et la bienveillance qu'elle mérite. À moi de me confronter aux affres de la vie de célib', de repousser les relous, de distinguer les agneaux des loups, de faire fi des rumeurs et des regards désapprobateurs. À moi de mener ma vie sans trop d'encombres, de profiter du meilleur et d'encaisser le pire. À moi de faire mentir les statistiques. À moi de prouver à ceux qui n'y croient pas que le bonheur on se le crée, on ne l'attend pas!






Ce ne sont pas les occasions qui manquent

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Les semaines sont si longues et les week end si courts. On court partout et on n'a l'impression de ne jamais avoir le temps de profiter des gens qu'on aime.

Le seul moyen c'est de créer l'occasion, et en y réfléchissant bien, on a toujours une bonne excuse pour se retrouver. Les anniversaires, les baptêmes, les mariages, les pendaisons de crémaillère, les naissances, les diplômes, les nouveaux jobs, les changements de vie, les vacances, les week end entre amis... tout se fête! Qu'importe l'endroit pourvu qu'on ait des rires. Qu'importe la forme des verres pourvu qu'on ait des bulles. Qu'importe la déco pourvu qu'on ait des ballons!

Oui moi je suis un peu comme ça. J'aime les pauses languissantes d'Audrey Heypburn, les moues boudeuses et rieuses de Marilyn, le glam chic et sobre de Jackie mais j'aime aussi faire tourner les serviettes. C'est comme ça!


J'ai l'humour pouet pouet, l'amour des bals populaires, la nostalgie des salles des fêtes. J'aime les fleurs en papier crépon, les orchestres et les flonflons. Et si on ne danse plus forcément la chenille à tous les mariages (si, si, ça se fait encore je vous rassure), on retrouve toujours quelques vestiges de ces fêtes de village dans les boards pinterest les plus branchés. Les guirlandes de fanions, les pompons en papier, les ballons sont présents dans des coloris et des ambiances plus smart mais restent les éléments principaux de la décoration de fête.


Ces dernières années, je n'ai pas organisé un seul évènement sans ballon, que ce soit le baptême de ma monstresse ou ses anniversaires... Aujourd'hui on peut l'acheter de toutes les couleurs, en forme de coeur ou d'étoile, transparent, à pois, en ballon personnalisé et même lumineux! J'organiserais bien une soirée shoggun juste pour en voir briller quelques uns dans la nuit.

Le mieux, évidemment, c'est de les gonfler à l'hélium (sans en inhaler pour parler avec une voix de dessin animé, bien entendu) (ceci est un message de prévention de la brigade du "fais ce que je dis et pas ce que je fais"). Maintenant on en trouve très facilement et le mieux c'est encore de se faire livrer la bonbonne chez soi. C'est simplissime d’utilisation et le rendu est tellement classe avec un peu de bolduc et d'imagination.


Bientôt il va y avoir l'occasion de gonfler du ballon à la casa. Je vous en reparle très vite photos et hasthag de foufou à l'appui! ♥ Et n'oubliez pas de vous amusez et de vous aimer! La vie est une fête!




Jeune dans sa tête et dans son dressing

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C'est marrant de voir à quel point les différentes périodes de nos vies sont marquées par différents styles vestimentaires. Parce qu'on ne s'habille pas de la même manière qu'on ait 15, 20, 30 ou 50 ans. Y'a des nanas un peu rebelles qui te diront que tu peux te fringuer comme tu veux à tout âge... Dans le principe oui, dans les faits pas trop. Heureusement pour la survie de ma grande passion, aka le shopping, nous évoluons, et nous n'avons plus du tout les mêmes envies années après années.

Je pense que j'ai simplement des goûts plus affirmés à 32 ans qu'à 22. Exit les pantalons noirs dont j'usais et abusais, bienvenue les petites robes de toutes les couleurs que je kiffe et restarkiffe today. Je me demande aujourd'hui, quel look j'arborerais si j'avais 15 ans en 2016.

Je pense que j'oserais le come back de la salopette en jean mais version destroy. C'est carrément de l'anti-féminité, mais à 15 ans je peux vous jurer que j'étais un vrai garçon manqué. La salopette de 2016 est quand même slim et stylée, elle joue le côté girly sans jouer le côté sexy.



Si j'avais 20 ans, ce printemps, et dans l'optique certain de gagner la confiance en moi qui me manquait à cet âge là, je pense que je succomberais à la mode romantique, aux blouses vaporeuses et aux mini shorts. Autant profiter de cette période pré-cellulite à fond!



Tu connais déjà mon goût prononcé pour les robes crayon. Et pour mes 30 ans + 2 1/2, je trouve ça juste absolutely chic et sexy. Je me sens à un moment où j'affirme pleinement ma féminité et où j'assume au mieux mon body. La prochaine, elle risque de ressembler fortement à celle-ci.





Mais à 50 ans, à l'âge de ma maman, je pense que je souhaiterais un look résolument classe et branché. En misant tout sur un petit blazer cintré, que je pourrais marier avec une jupe, une robe ou un pantalon, qui marquerait ma taille et dissimulerait un peu ce que le temps aura éprouvé.




On se retrouve dans 20 ans pour voir si je suis aussi glam et smart que je l'espère maintenant?

La mode elle change, c'est sûr, elle se renouvelle surtout. Je viens de trier les 300 kilos de fringues qui trainaient dans mon armoire. J'ai retrouvé des choses hallucinantes, des vêtements encore en très bon état mais dans lesquelles je ne me verrais absolument plus. Pourtant, certaines pièces qui ont plus de dix ans pourraient passer inaperçues dans des dressings millésimés 2016. Le pantalon pattes d'eph en est un bel exemple.... Avis aux amatrices, vide dressing en vue!






Les vrais héros

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Les vrais héros ne volent pas, ils n'ont pas de vision laser, ni de fulguropoings. Ils sont ceux qui ont un mot réconfortant, des coquillettes au gruyère ou quelques minutes de leur temps à vous offrir. Les vrais héros ils sont là quand ça va et encore plus présents quand ça ne va pas.

Ils sont bienveillants. Ils font des centaines de kilomètres pour venir déménager le bordel d'une vie, alors qu'en ce jour férié on n'avait jamais vu de telles giboulées. Ils t’accueillent à leur table. Ils te prêtent un bout de canapé. Ils t'invitent à des soirées. Ils mettent de la chaleur, des chips, de la bière et des rires dans ta vie. Ils ne te laissent jamais seul.

Ils sont mes amis, ma famille. Ils sont des connaissances IRL ou 2.0. Ils sont terriblement 2016 et rien ne nous a éloigné. Les sms, les blogs, les réseaux sociaux n'ont fait que nous rapprocher.

Alors je conchie ceux qui disent que tout ça c'est de la merde, que derrière l'écran c'est le néant, que les yeux de nos jeunes vont pourrir dans leurs orbites... parce que sans wi-fi et sans 4G je serai passée à côté d'une richesse illimitée.

Je remercie les ondes et les lignes téléphoniques d'avoir mis sur ma route des âmes précieuses, de l'amour à l'état brut, de la folie, des amitiés si sincères qu'elles semblent trop belles pour être réelles. Et aussi incroyable que celà puisse paraitre, j'appelle à l'aide et ils sont là, j'appelle au secours et ils arrivent, sac de couchage et bonne humeur sous le bras.

Ceux qui ne savaient pas et ceux qui en doutaient encore ont vu. Ils ont vu que je n'avais rien à promettre, rien à donner mais que tous ont proposé de m'aider. 

Ils sont là les vrais héros de ma vie. Ils ne sont pas restés dans l'ombre. Ils n'ont pas trouvé d'excuses moisies. Ils n'ont pas fait semblant d'être mes amis. 

À tous ceux qui m'ont proposés leurs bras, qui m'ont ouvert leur maison, leur cœur ou qui ont veillés sur moi, à tous mes anges,  à tous mes héros, je voudrais leur dire merci. 

Je vous aime. Vous êtes du chocolat noir dans mes placards, du fromage bien fait sur du pain frais, un rouge à lèvres carmin au fond de mon sac à main. Vous êtes des étoiles dans la nuit, une bouffée d'air pur, un véritable kit de survie. 

Je suis chanceuse. Je connais des vrais héros, sans collants moule-bite et sans cape sur le dos,  mais qu'est ce qu'il sont beaux!


#ThatsAllFolks





Merci http://queenmama.fr/
 


Des étoiles, des pois, des scoubidoubidou aaaah!

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Au début de cette nouvelle vie, il a fallu se créer un nouveau nid.

La nouvelle casa s’imprègne petit à petit de nos habitudes, de notre amour, de nos objets, de nos grigris. Bien que la nouvelle chambre de ma petite miss soit remplie de ses meubles et de ses jouets, elle reste nouvelle.

On n'a pas vraiment choisi la couleur des murs, on y a juste posé nos affaires. En location, on ne peut pas non plus faire tout et n'importe quoi. Il y a aussi une question de budget... Et la solution à laquelle j'ai pensé pour personnaliser la chambre de la Chouquette à petit prix, c'est la pose de stickers muraux.

C'est un peu le moyen simple et rapide (et sans danger d 'abimer quoi que ce soit), d'apporter sa petite touche à elle, de prendre possession des lieux et de participer à ce grand changement.

Petite mise en situation: nous somme en face d'un sujet à couettes et à barrettes multicolores, âgé de bientôt 5 ans, qui aime essentiellement le rose, le violet et les paillettes... et le fromage qui pue, mais ça n'a pas vraiment sa place dans une suite princière.

Nous voilà donc, elle et moi, devant les infinies possibilités proposées par le site TenStickers. Elle veut des papillons, je craque devant les stickers à texte. Le débat est ouvert, les négociations sont animées, du coup, j'ai un peu besoin d'aide pour nous aider à nous décider.


Voilà nos idées de stickers personnalisés. Elle est tombée amoureuse de la petite fée et moi je starkiffe l'idée "so pinterest" d'une "Chouquette's room". Les deux idées restent fifilles mais la baguette magique et les étoiles pèsent lourds dans la balance.


Et puis il y a celui-ci, que je trouve juste adorable et qui symbolise tout son petit monde à lui tout seul. Un chat, la lune, des étoiles, du violet. J'adore... mais il est peut être trop enfantin pour son âge et ses goûts qui changent à une allure folle en ce moment.


Sinon il reste les très jolis stickers enfants graphiques. Je n'ai pas l'impression qu'ils seront démodés de sitôt. Des touches de couleur, de la poésie, histoire de se faire son petit coin de paradis. Je trouverais assez sympa de personnaliser un des murs de sa chambre de cette façon.


Des gouttes? Des pois?


Aide nous! Tu en penses quoi toi?




Nos souvenirs flingués

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Ma petite poulette... c'est le petit nom affectif par lequel ma maman m'appelait souvent et m'appelle encore parfois. Je te surnomme aussi de temps en temps comme ça. Le matin, enroulée dans ta couette, tu es mon petit rouleau de printemps. Quand tu es encore à peine éveillée, que tu bailles, les yeux entrouverts et tout embués, tu es mon petit marmotton. Et dès que je t’aperçois, que je dois t'interpeller, tu es ma boubouille à moi.  

C'est comme ça, et il n'y a finalement que sur ce blog et les réseaux sociaux que tu t'appelles Chouquette. Nos mamours, de toi à moi, je les garde jalousement. Tu sais d'ailleurs très bien remettre en place ceux qui s'aventureraient à t'appeler par un des petits noms de maman. C'est parce que je t'aime tellement mon ange, qu'il n'existe pas assez de mots dans le dico pour te crier mon attachement.

Cette semaine tu as bien du mal à tenir ta langue pour la préparation du sacro-saint cadeau de la fête des mères. Tu es si fière, si fière! Toi qui ne te rappelles jamais de ce que tu as fait de ta journée d'école, tu me dévoiles un à un tous les détails de fabrication d'un présent qui promet d'être totalement utile et élégant.

C'est toujours ça qu'ils n'auront pas mon coeur. Les petits dessins, les jolies appréciations de ta maitresse, tes progrès constants, ta fierté de me montrer que tu sais compter. C'est toujours ça qu'ils n'auront pas mon petit chat.

Parce que le plaisir de te voir chanter et danser ils nous l'ont dérobé ma douce. Les coups de soleil à attendre que commence le spectacle, l'odeur des frites dans nos cheveux, les parties miteuses de pêche aux canards, la queue interminable pour l'atelier maquillage, ils nous les ont volés ma chérie bébé. Tes petits yeux qui me cherchent dans le public, les miens mouillés de cette putain de fierté d'avoir enfanter une telle beauté si douée, ils nous les ont arrachés mon amour.


Voilà, ils y sont arrivés, à niquer nos souvenirs. Ils sont entrés dans nos écoles. La mort a pris le dessus sur la vie. On immole les kermesses au nom de la sécurité. On prévient quelque chose qu'on ne saura jamais guérir. On préfère étouffer la joie et subir la peur. On dépossède nos enfants de leur enfance et de leur bonheur.

Les chants cacophoniques ne feront pas vibrer nos coeurs. Les petits couacs ne déclencheront pas nos rires. Nos appareils photos ne risqueront pas la pénurie de batterie. Nous n'immortaliseront pas les costumes choupis et les chorégraphies à la Kamel Ouali.

Ils ont réussi à tuer le seul lien social qui relie les familles dans nos villages dortoirs. Petit à petit ils grignotent le vivre ensemble, celui qui peine à survivre dans nos sociétés, celui que la 4G et Hanouna ont déjà bien entamé. Comment expliquer à nos enfants qu'il faudra braver ce qu'on n'aura pas su éviter? Comment leur expliquer que les libertés dont nous avons profité avant, seront maintenant d'un autre temps, que les moments qu'on n'imaginait pas louper n'existeront peut être plus jamais?

Depuis novembre les terrasses n'auront pas désempli, mais au mois de juin les cours de récrés seront désertées. Ma puce, je suis tellement désolée, le monde est fou et il n'y aura pas de fête d'école cette année.



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