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Channel: Amélie Epicétout
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Un amour de pommade

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A chaque bobo sa pommade. Les pommades, on commence à en connaître un rayon à la casa, avec la miss et sa peau atopique. Toute petite il a fallu lui trouver des soins pour le corps adaptés, des savons, des lotions, des laits hydratants, des baumes réparateurs....

Depuis quelques mois je me rends compte que notre salle de bain accueille généreusement des tubes, des boites et des flacons pompes de la marque A-Derma... et aussi bien pour elle que pour moi. Il va falloir se rendre à l'évidence, nous sommes devenues accrocs à l'Avoine Rhealba (de l'avoine j'en mets même dans mon bol le matin, je vais finir par me transformer en licorne... ou en vieille jument, ça dépend).

L'Avoine Rhealba il fait l'objet d'un soin particulier et on ne le trouve que chez A-Derma. Selon la marque: il rééquilibre, répare et apaise les peaux fragiles. Et il faut bien avouer que pour nous, ça fonctionne plutôt bien.

Si tu as un petit bébé au fessier souvent très rouge, un deuzan sur le chemin de la propreté ou un sujet sensible de la culotte en général, munis toi d'un tube de Dermalibour + et emmène le partout avec toi. En cas de grosse irritation, il fait des miracles en une seule application. Ici on ne s'en passe plus. Il est aussi très efficace en cas de peaux réactives au froid. Ma Chouquette nous fait de magnifiques plaques sur les mains et sur les joues dès que la température passe en dessous des 5° ou que le vent  se lève... je lui en applique le soir au coucher et le lendemain, elle a retrouvé sa peau de bébé.


Moi, j'ai pris l'habitude d'hydrater ma peau de croco avec le lait corps hydratant de la même marque dès que je sors de la douche. Il est indiqué "habillage rapide" sur le packaging, et effectivement, il pénètre rapidement et je peux m'habiller dans la foulée (et je mets des collants au moins 6/7 jours #TesteuseDeChoc). Le gros plus de ce lait hydratant c'est qu'il est conditionné en flacon pompe et je ne jure que par ce format: rapidité, praticité et hygiène! J'en trouve à prix raisonnable en parapharmacie et sur le net.

J'ai également pu tester dernièrement la Crème nutritive anti-dessèchement Xera-Mega en après soleil et tu me croiras ou pas, mais le méchant coup de soleil s'est transformé en un petit bronzage sympa et presque sans peler. 

Bref à la casa on kiffe l'avoine dans nos bols et sur notre peau et je pense qu'on va continuer à faire un bout de chemin avec A-Derma.

Bises sur les quatre joues. Pourvu qu'elles soient douces! #KeurSurToi 






Le petit tabou

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Il était un petit tabou tout mou, un petit tabou tout doux.

Personne ne le voit tel qu'il est, personne n'en parle, personne n'en dit du bien ou du mal. Ce petit tabou est statistique. On le connait, on le sait, on s'y complet, il est tout autour de nous ce vilain petit tabou.

Pourtant, la séparation, elle concerne un couple sur deux en ville et un couple sur trois en milieu rural. D'ailleurs ça m'a toujours interpellé cette différence entre amoureux des villes et amoureux des champs. Est-ce que la vie citadine stresse plus les couples? Ou est-ce qu'il est plus difficile de se quitter à la campagne? L'amour est-il vraiment dans le pré? Les Starck reprendront-ils Winterfell? Personne ne le sait vraiment.

En parlant à demi-mot de ma séparation sur le blog je ne pensais pas avoir autant de retours en off. J'écris à visage découvert et de façon publique. J'essaie de partager avec vous les sentiments et les épreuves que je traverse sans non plus vous imposer mon intimité. Sans rien édulcorer, j'ai à coeur de mettre sur le tapis toutes ces petites choses qui font hoqueter mon parcours de maman séparée. Toutes ces petites choses qui font mon quotidien et qui échappent au commun des médias... parce que les mortels, ils connaissent bien ça: la solitude, l'épuisement moral, les galères de thune, le regard des autres, les conflits, les difficultés administratives, la fosse aux lions.


La réalité elle est là. Tu n'as pas la tête à bosser quand tu vois ton découvert se creuser et la paperasse s'amonceler. Sans parler de ces semaines ou de ces week end où ton esprit se divise en deux et où ton coeur s'explose en mille... Tu ne sais plus trop si tu tournes schizo ou dépressif, c'est jouissif!

Parce qu'appelons une chatte, une chatte! Un divorce ce n'est pas la panacée, il faut tout recommencer, il faut réapprendre à vivre seule, à ne compter que sur soi. Alors personne n'en parle vraiment de cette pression qu'on doit gérer, supporter, trainer comme un boulet qui ne s'allège pas tellement au fil du temps. Tout le monde te dit que ta vie sera meilleure, que la liberté elle aura le gout d'ailleurs, que toutes les possibilités s'ouvrent à toi, qu'un jour, tu seras heureuse, tu verras... Mais en attendant c'est la lose intersidérale.

Et là tu comprends... tu comprends pourquoi certaines préfèrent vivre un mariage confortable et malheureux, plutôt qu'un divorce rock'n roll et fastidieux. Tu comprends que beaucoup préfèrent vivre une vie qui ne les comble pas plutôt qu'une "survie" qui au mieux ne durera que quelques mois. Je savais qu'il faudrait serrer les dents, garder la tête haute face aux difficultés et aux humiliations, qu'il faudrait faire des choix qui allaient me briser le coeur et ruiner mon moral. Je savais que me séparer de mon mari serait un sacré défi. Je me suis lancée, sans trop y réfléchir, juste en sachant que mes limites avaient été franchies, que le bonheur n'était plus avec lui. Je suis sortie de ma zone de confort, j'ai lâché prise, j'ai abandonné un avenir sûr contre des lendemains incertains. C'est flippant, stressant et épuisant.

Plusieurs fois, face aux épreuves, j'ai douté. J'ai presque failli regretter. Après tout, on s'était aimé, il y a eu des moments heureux et surtout il y a notre enfant. Et même bien entourée, on se retrouve seule, face aux choix, face à son avocat, face au notaire, face au banquier, face à l'homme à côté duquel on a dormi pendant plus de treize ans et qui est devenu un parfait étranger.

Je suis étonnée de voir le nombre de mails, de messages privés, de sms, de petits mots que je reçois de la part d'amies, de connaissances et de lectrices pour avoir quelques conseils ou un peu de soutien, parce qu'elles sont passées par là, parce qu'elles doutent ou parce qu'elles se sont décidées. Nous sommes toutes là, interdites par ce petit tabou. On s'empêche de se plaindre, on s'en parle entre nous, comme si les choix que nous avions faits étaient honteux, comme si quitter son époux en 2016 était encore  scandaleux.

Quelque soit votre condition mesdames, confiez vous, à vos amis, à votre famille. Ne portez pas ce fardeau toute seule. Que vous soyez indépendante ou pas, n'ayez pas honte. J'ai un job, un toit sur la tête et à manger dans mon frigo et pourtant je ne me sens pas illégitime de dire que le divorce est une plaie. Une plaie qui s'ouvre et se referme au fil du temps, qu'on apprivoise petit à petit mais dont on ne guérira pas vraiment. Vous êtes nombreuses, vous êtes muettes, vous ne vous sentez pas libres malgré ce besoin de liberté qui vous a décidé.


Tu sais quoi? On s'en fout des "on dit", on s'en fout des regards de travers et des mots fleuris... Prends un crayon, un papier ou un clavier et écris. Écris pour expliquer, écris pour te libérer, écris pour ne plus te sentir lourde et fatiguée sous le joug de ce petit tabou.

Ça ne mettra pas plus de yaourts 0% dans ton frigo de nana en quête de ventre plat, ça n’amènera pas plus de princes charmants dans ton panier sur adopte, ça ne rendra pas tes enfants sages et disciplinés mais ça te rendra plus sûre de toi et plus forte encore pour continuer à avancer.

Il était un petit tabou tout mou, un petit tabou tout doux et on va lui marave sa gueule à coups de batte ornée de clous!




(Si l'envie d'écrire te prend, je m'engage à republier tous les petits messages qui me seront envoyés ici, par mail -amelie.epicetout(@)gmail.com- ou sur FB. Ce n'est en aucun cas pour montrer à la face du monde que nous sommes des victimes mais bien pour montrer que nous ne sommes pas des cas isolés et que nos forces sont largement sous estimées. Bien sûr ça sera de façon anonyme ou pas, selon ton choix. Big up à toi!)


Les muffins parfaits!

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Les muffins, on le sait, ça cale un coin. Moi j'aime bien caler un coin avec du moelleux, du fondant et du gourmand... Jusque là mes muffins étaient beaux mais secs, bien gonflés mais secs, bon mais résolument trop secs.


Alors comment arriver à une texture moelleuse, plus aérée, fondante et donc ultra gourmande sans huile de palme et autre matière grasse hydrogénée présente dans les pâtisseries industrielles de nos fast food préférés. Parce qu'il faut avouer que je succombe très vite chez Starbucks à la vue de leurs bombes calorifiques.

Bref, j'ai mené l'enquête et je me la suis jouée comme aux States. Le muffin c'est enfantin mais ça demande quelques règles auxquelles il ne faut pas déroger. Les américaines sont championnes du muffin. Dans nos supermarchés, nous ne trouvons pas leurs ingrédients mais avec un peu de technique, nous pouvons faire sans!

Le muffin parfait en 10 petites étapes, c'est parti!


Etape n°1: Choisis toi une tasse de référence (contenance 22/23cl)

Etape n°2: Sors un oeuf et 50g de beurre à température ambiante

Etape n°3: Prépare ton butter milk maison! (comme je n'ai ni buttermilk ici, aka le babeurre, ni lait ribot, on va se faire notre lait fermenté nous même! et toc!). Rempli une tasse de lait entier avec une cuil à soupe de jus de citron ou une tasse de lait demi-écrémé avec une cuil à soupe de vinaigre blanc. Laisse reposer un quart d'heure, le lait commence à cailler, c'est parfait, c'est prêt!

Etape n°4: Fais chauffer ton four à 240° (et sans chaleur tournante c'est mieux: croustillant dessus fondant dedans!)

Etape n°5: Mélange d'un côté les produits secs : 2 tasses de farine, 1/4 de tasse de sucre blanc, 1/4 de tasse de cassonade, 1 cuil à café de levure, 1/2 cuil à café de bicarbonate, 1/2 cuil à café de sel et les fruits ou les pépites de chocolat ou ce que tu veux. Mélange dans un autre récipient l'oeuf avec le beurre en pommade, de l'extrait de vanille et la tasse de lait fermenté.

Etape n°6: Verse la préparation liquide dans la préparation sèche et donne 5 tour de cuillère en bois. Si ce n'est pas tout lisse, on s'en fout, ton muffin n'en sera que plus aéré. Donc on ne travaille pas trop la pâte, voir pas du tout!

Etape n°7: Garni ton moule à muffins de caissettes en papier et rempli au 3/4 ++ (ici on a poussé le vice en planquant des petits oeufs en praliné à l'intérieur)

Etape n°8: Enfourne pour 5 minutes à 240° et baisse la température pour poursuivre 12 minutes à 200°. Dans tous les cas ne pas ouvrir le four avant 12 minutes de cuisson et ne pas laisser plus de 20 minutes.

Etape n°9: Regarde moi ces petites beautés! Laisse les refroidir un poil.

Etape n°10: Fais toi couler un bon café et régale toi!


Tu m'en diras des nouvelles! Et tu me les diras en américain!



J'me sens pas belle...

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Y'a un truc qu'on m'a conseillé de ne pas dire sous prétexte que ça ne serait pas vrai. Pourtant je ne suis pas une menteuse, je ne suis pas plus complexée que la moyenne des filles à l'approche de l'été, je ne suis pas plus névrosée que la majorité des gonzesses qui possèdent beaucoup trop de chaussures pour leurs deux seuls pieds... enfin je ne crois pas. Alors même si ça me vaut une pluie de cailloux, des yeux révulsés et tout un tas d'onomatopées, je te le balance là:

J'me sens pas belle et c'est comme ça.
J'me sens pas belle et ce n'est pas pour que tu me le dises toi, mais  parce qu'un jour je voudrais me le dire moi.

Ces dernières années, j'ai beaucoup changé. Je m'en rends bien compte. Je suis carrément plus douée de l'eye liner, j'enfile mes miches dans du 36, les robes composent 95% de mon armoire et les talons 99,9% de mon placard. Des compliments j'en reçois. Les garçons qui tournent la tête quand je les croise je les vois. A chaque selfie que je poste et où je joue la comédie de ma vie je lis vos compliments avec envie. (Et rassure toi, non, je ne me promène pas H24 avec une moue boudeuse, la main sur la hanche, un talon en l'air et un filtre "clarendon" collé sur la tronche). Je jubile quand je lis "j'adore ta robe/ton maquillage/ tes bijoux", je me dis que j'ai bon goût, que je suis dans le coup. Je rougis, je suis mal à l'aise et j'ai envie de me planquer derrière mes frisottis quand on me dit "tu es jolie".

Je ne suis pas jolie, je n'ai jamais été jolie. Et encore moins canon. Je suis Amélie, la bonne copine qui n'est clairement pas plus bonne que la plus bonne de tes copines. Je me regarde et je vois toujours la nana en jean qui n'assume pas sa petite bouée, qui se cache sous des pulls informes et foncés, qui ne se tient pas droite et qui déteste ses oreilles et ses pieds.

J'ai perdu du poids et je vois toujours le gras. Je me maquille chaque matin, je m'extasie devant les couleurs irisées de mes fards à paupières, devant la luminosité de mes rouges à lèvres mais je trouve la forme de mes yeux incertaine, le contour de mes lèvres brouillon et je bugue sur mes dents de travers, mes ridules et mon air con. 

J'adore me mettre en valeur, je sais ce qui me va et ne me va pas. J'aime les sous vêtements sexys, les bijoux, les accessoires, les talons hauts. Je sais ce qui peut me rendre désirable aux yeux des autres. Je le sais, mais moi je ne le vois pas.

Je gagne en confiance en moi chaque jour. Je lutte contre le bad mood chaque jour. Et j'y arrive tant bien que mal une fois apprêtée de mes plus beaux atours. J'en joue. J'aime ça. Je suis à l'aise devant un appareil photo ou une caméra. Je pourrais être le narcissisme incarné si ce n'était pas pour moi autant de tentatives désespérées de me prouver que je suis quelqu'un, que je dégage quelque chose, au delà d'une toilette soignée, d'un sourire un peu fake et d'une surexposition programmée pour cacher ma ride du lion.

J'me sens pas belle et c'est comme ça.

Alors ce week end j'ai fait quelque chose qui me tenait à coeur depuis longtemps. J'ai demandé à une photographe de faire quelques clichés de moi, quelques images de la femme que je reflète aujourd'hui, histoire de savoir où j'en suis. Devant son objectif je me suis amusée, elle m'a demandé d'être tout simplement moi, d'être toutes les nanas que je suis un peu, toutes celles que je vous montre ou pas et j'ai hâte de voir le résultat.


Je ne suis pas sûre de m'y trouver belle mais peut être que je m'y trouverais moi.





Nino

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Quand je t'ai vu au cinéma il y a maintenant 15 ans de ça, je rêvais de te chercher, je rêvais de te trouver... ou plutôt j'espérais que quelques indices me mèneraient jusqu'à toi. Et puis la vie...

Notre quartier il n'est pas aussi petit que Montmartre, il n'est pas aussi prestigieux non plus mais il n'en est pas moins pittoresque. Tu as toujours été là, Nino, à quelques kilomètres de moi. Et puis la vie...

Finalement c'est toi qui m'a trouvé. Ce jour là tu m'as vu. Je n'ai pas senti ton regard sur moi. C'était une belle journée. Les bulles, la valse des flutes, la musique, le soleil, les sourires et partout des guirlandes et des fleurs en papier. Je portais une robe d'été, une qui tourne et qui ne mérite aucun artifice pour être appréciée. J'avais mis dans mes cheveux un ruban aussi rouge que mes lèvres. J'étais là pour m'amuser, pour rire, danser, boire et avoir mal aux pieds.

Tout y était! Les flonflons, le feux d'artifice, le bal populaire... Tout y était mais tu n'as pas osé. Tu as préféré laisser faire le temps. Tu as préféré semer des indices pour que je vienne jusqu'à toi, Nino Quincampoix. Et puis la vie... 

Mais le monde est petit et le destin est facétieux. On ne se connaît pas vraiment. C'est drôle. C'est touchant. C'est tentant. Mais la vie... 

La vie qui tourbillonne mais qui se réserve une petite tranche pour nous. Une petite tranche de rien du tout qui deviendra vite notre tout. Il lui en faudra du temps pour nous mettre tous les deux sur la voix. Pourtant tous les indices étaient là ! Et puis toi...

Tu as raison Nino, il n'y a pas de hasard. J'aurais dû le savoir à ce moment précis, lorsque je t'ai vraiment rencontré... c'était dans ce même cinéma, mais pas à travers l'écran cette fois. Le destin aura même voulu que ça soit en compagnie de la même amie avec qui je t'ai vu tomber amoureux d'Amélie. 

Tout me paraît si évident maintenant. J'ai résolu le mystère. 

C'est toi. 

Je vous aime Monsieur Quincampoix. 







L'angoisse

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L'angoisse monte. Oui, c'est comme ça, elle monte. On la sent venir, on l'ignore, on se dit qu'elle passera, qu'en n'y prêtant pas attention elle se vexera et qu'elle ira voir ailleurs. Mais l'angoisse ne connait pas la frustration, l'angoisse n'est pas une diva mais un démon.

Jour après jour elle se fraie un chemin dans ton corps, dans tes méninges, dans ton café, dans ton parfum, dans le goût de ton pain. Tu as beau faire comme si elle n'était pas là mais elle grandit, elle t'oppresse et tu n'arrives plus à t'en dépêtrer. Tu fermes les yeux, tu te bouches les oreilles mais tu vois et tu entends tout ce que tu as exactement besoin d'éviter. Tu tentes de vivre légèrement mais la moindre contrariété devient un nouveau poids à porter. Alors tu t'en rajoutes un peu parce que tu sais que tu peux y arriver, qu'en temps normal tout est si fluide, si facile... tu cherches à la défier et tu te noies dans un verre à moitié vide.

Cette pétasse, elle se nourrit de ton épuisement. Elle engendre la peur dans ta  tête fatiguée, ta tête qui tente désespérément de se rassurer. Elle s'enracine dans des petits pots que tu t'étais réservé pour faire croitre l'amour, elle prend la place du bon, elle éteint les visages, elle atténue la lumière du jour.

Je n'ai pas de recettes miracles, je n'ai pas de solutions. Je surnage dans ce marasme à coup de "la vie est belle", "YOLO", "carpe diem". De doux mensonges qui se révèlent d'atroces vérités. Nous sommes les seuls acteurs de notre bonheur et pourtant celui ci dépend tellement de la présence de ceux qui nous sont chers. Comment ne vivre que pour soi alors qu'une partie de nous est si loin? Comment faire comme si tout allait bien? Comment faire comme si nous étions entiers alors qu'il nous en manque la moitié?

L'angoisse grignote les sourires et la spontanéité. Elle t'oblige à débusquer la moindre parcelle de joie de vivre qui se serait cachée. Cette joie de vivre qui te trouve naturellement quand les coeurs et la maison sont remplis, quand tout le monde a regagné son lit.

Chaque jour qui se lève, sans "yarout au sucre"à préparer, est une bataille à mener. Chaque rire d'enfant, entendu au loin, est autant de réconfort que de douleur. Chaque soirée passée, sans une nouvelle, épuise mon âme mais reste un pas de plus vers elle.

Je n'ai pas envie qu'on me demande comment je vais. Vous attendrez que ça passe, vous attendrez que le soleil revienne et qu'il chasse l'angoisse.




La gueule de bois

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Le téléphone fait trop de bruit, le café n'est pas très efficace et ma tête est lourde, tellement lourde... Le réveil est brutal et inévitable. Je ne suis pas matinale. Les 15/25 diraient que c'est compliqueyyyy! Du haut de mes 33 ans j'ai le langage plus fleuri, plus cosmopolite et moins politiquement correct. C'est les cheveux en pagaille et un thermos rempli de caféine que je quitte ma maison en marmonnant dans mon duvet ma moustache des insanités que même Satan n'oserait pas prononcer.

J'ai une fucking gueule de bois, celle du trop plein, celle du trop de joie. Ivre de mes vacances, soûle de bonheur, je me suis couchée le coeur gros dimanche soir et la nuit n'a pas suffit à absorber le jet lag émotionnel qui me séparait de la reprise. Mais contrairement au verre de trop je ne regrette en rien l'image, le câlin, le fou rire de trop... ceux qui resteront gravés dans mon petit coeur et dans l'album photo.

Mais j'ai quand même mal à la gueule, de me séparer d'elle après deux semaines inoubliables, de ne plus trouver à moins de deux mètres de moi les bras chaud de Nino, de ne plus sentir le soleil sur ma peau, de déjeuner à la va-vite, d'écouter les infos à la radio, de checker mon gouffre en banque, de troquer les bonnes odeurs du marché contre les allées glaciales du supermarché.

Un lundi post canicule, un lundi super froid qui nous ramène à une réalité qui n'est pas la vraie vie, celles des plaisirs simples, de la dolce vita, celle où on se contente d'une baguette de pain, de quelques tomates bien mûres, d'un peu de musique et d'un joli panorama.

Elles étaient belles ces deux semaines, elles étaient chouettes ces deux semaines. Chaudes et rieuses, gourmandes et apaisantes, riches et vivifiantes. Elles étaient le reflet du quotidien auquel j'aspire à présent... de douces journées, sans heurts, sans regrets et sans reproches. Ma vie d'avant ne me plaisait pas, celle d'aujourd'hui ne me plait qu'à moitié. Je m'autorise quelques jours pour sortir de la brume, quelques jours pour dessoûler et m'atteler à ma résolution de rentrée : faire de mes petits rêves une grande et belle réalité (et retrouver ma pince à épiler). 





Les cookies de la rentrée

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Pour sa rentrée en grande section je n'avais pas de tenue, ni de petit sac à préparer pour la simple et bonne raison que c'est son papa qui a du gérer tout ça. Alors pour participer à ma façon à la troisième rentrée des classes de ma Chouquette et l'encourager pour la reprise d'un rythme foufou entre garderie, école, cantine et activités, je lui ai fait une fournée de ses cookies préférés aka les cookies aux Smarties® ! Cookies livrés à la porte de l'école avec bisous, câlins, sourires et petits mots bienveillants. N'hésitez pas à dire à vos petits bouts à quel point ils sont beaux, que vous les aimez et que vous êtes fiers d'eux.

C'est parti pour une recette hyper simple, hyper rapide pour des gros cookies moelleux, (très) gourmands et réconfortants!



Ingrédients:
- 100g de beurre (très mou mais pas fondu)
- 80g de sucre (moitié sucre blanc et roux si vous avez les deux)
- 1 oeuf
- 160g de farine
- 1 cuil à café de levure chimique
- 1 pincée de sel
- de l'extrait de vanille

Recette:
- Préchauffer le four à 180° 
- Battre le beurre en pommade avec le(s) sucre(s) jusqu'à ce qu'il soit un peu "mousseux"
- Ajouter l'oeuf et quelques gouttes d'extrait de vanille
- Mélanger farine + levure + sel et les verser dans la préparation
- Mélanger et ajouter pépites de chocolats, smarties, mini caramels, noix concassées, graines ... en bref, tout ce qui vous fait envie.
- Faire 10 grosses boules de pâte et les déposer de façon espacée sur une plaque tapissée de papier sulfurisé
- Enfourner 10 minutes à peine
- Sortir du four et enfoncer quelques smarties ou gros chunks de choco sur le dessus. Les cookies vont durcir en refroidissant et les emprisonner! Les smarties et les pépites restent colorées et entières pour plus de gourmandise.


Astuces:
- Sortir le beurre longtemps à l'avance (avec du beurre demi-sel ça déchire encore plus le string panthère à sa mamie)
- Faites des pépites de chocolat avec quelques morceaux de chocolat trouvés au fond d'un placard ou le restant des chocolats de Pâques (oui y'en a encore à la casa). Rien ne se perd!
- Prendre une cuillère à glace pour former les boules de pâte à cookies plus facilement
- Ne pas chercher à dépasser le temps de cuisson, ils sont mous à la sortie du four mais ils vont durcir en refroidissant, promis!
- Attendre qu'ils refroidissent complètement avant de les mettre dans une boite métallique et les garder plusieurs jours! (ça tient facilement 5 jours de goûter).


Voilà! Je n'ai pas eu le retour critique de ma petite miss mais Nino en a mangé deux à la casa et en a emmené un pour le boulot donc c'est que ça doit être bueno! Sinon mangez, bougez votre boule en musique et riez beaucoup en même temps = élimination des calories garantie! 
#KeurSurVous et #HappyRentrée










Nouveau cartable pour les enfants et nouvelle jupe pour maman!

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La rentrée c'est souvent l'occasion de prendre un nouvel élan, de se reprendre un peu en main après une grosse dose de chilling dont on avait bien besoin.

Ça passe souvent par une nouvelle coupe chez le coiffeur, un abonnement en salle de sport, la reprise d'une alimentation ou les haricots verts remplacent les magnums double caramel, l'achat d'un joli agenda, la mise en place d'une organisation familiale au poil et un peu de renouveau dans sa garde robe. Et ça c'est ma partie préférééééée!
Et en septembre la mode je l'aime. Je l'aime parce qu'à chaque rentrée, dans les rayons, on retrouve les basiques de la working girl: des petites robes noires, des jupes aux coupes ajustées... le classique à la française qui passe partout, qui traverse les époques et qui nous met en valeur comme jamais.





Cet automne on accueille avec joie le retour des jupes plissées ou patineuses taille mini ou midi. Elles nous donne le pas léger et guilleret et ça serait dommage de s'en priver car ce sont des vraies armes anti-morosité. On en trouve avec des petits jeux de transparence assez sympathiques, qui enlèvent tout de suite le petit côté suranné qu'on pourrait leur reprocher. Je vois également un peu partout des mini jupes en jean, boutonnées sur le devant comme celle de chez Esprit et je crois que je vais craquer. On les accorde avec des petits chemisiers chics ou des blouses romantiques.

J'ai également noté le retour en force du sweat, du bombers et du bootcut mais là je ne suis vraiment pas fan (le retour à la puberté, non merci!). A moins d'être super fine et élancée, le jean évasé ça tasse! Si vous êtes plus à l'aise en jeans qu'en robe, préférez une coupe slim ou plus classique. En plus, la forme bootcut ça cache les chaussures: hérésie!





Du côté des robes les stylistes ont eu tout bon: elles sont marquées à la taille, elles sont très preppy et se prêtent à toutes les occasions. Noires, colorées ou à imprimés ethniques... on suit la tendance des dernières collections avec des coupes un peu plus de saison. On trouve aussi des modèles plus fluides mais aussi plus basiques qu'on a pu retrouver les automnes précédents.


Et toi t'en penses quoi du retour fracassant des 90's au rayon vêtements?








Love is in the web

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Même si avec Nino ça a été ce qu'on pourrait appeler "une rencontre à l'ancienne", il faut avouer que sans un coup de pouce 2.0, nous n'en serions pas à partager nos paquets de dragibus équitablement (c'est à dire que je garde les noirs, les bleus et les violets hinhin!).


Aussi bien en amour qu'en amitié, je remarque que les personnes qui m'entourent ont souvent passé le filtre du web. Le filtre du web? Oui! On ne se connait pas, on ne s'est jamais vu, mais on fait connaissance par écrans interposés. On zappe vite fait les relous, les déficients orthographiques et syntaxiques, les apprentis Rocancourt, les dépressifs, les apprentis Dorcel, les mous du genou, les bas du front, les ramollis du bulbe et les fans de Christophe Maé. Celui qui arrivera à aligner dix mots sans faire une faute et sans faire allusion à nos boobs a de bonnes chances d'être admissible au test suivant.

Bien sûr il y aura toujours des vendeurs de rêves. Toi aussi, d'ailleurs, une fois inscrite sur un site de rencontre comme Parship par exemple, tu seras commerciale pour ton propre compte, à coup de profils survitaminés et de selfies surglamourisés. Parce qu'on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre! #ConseilVintage.

Dans la jungle du célibat tout est permis tant que les conditions de chacun sont respectées. Faut pas se leurrer, y'a du rentier déshérité et fauché qui cherche un foyer et du mec marié et frustré qui cherche de la poupée... tant que tu évites le pervers narcissique et les apprentis Christian Grey tu es sauvée! 

Il n'empêche qu'à partir de quelques échanges on arrive déjà à cerner les personnes, à tisser des liens. Je suis une fervente partisane de la drague par écrit. On peut tout transmettre avec des mots, on peut  mettre de l'esprit, du romantisme, de l'humour, de l'envie dans nos dialogues. Une sérénade par mail c'est so 2016. Après tout, internet c'est une autre petite fenêtre ouverte sur un jardin où les Roméo ne souffrent ni de la distance, ni de la garde des Capulet pour nous proposer une petite virée.

Il faut laisser une chance au petit gars bien qui se cache parmi la meute de loups. Il n'y a pas de raison, si tu recherches l'amour via les internets, c'est que tu n'es pas la seule à y avoir pensé, qu'il y a forcément quelqu'un d'aussi cinglé que toi pour y avoir songé et qui espère tomber sur une petite nana sympa, un peu comme moi, un peu comme toi.

Aujourd'hui, Cupidon bosse aussi, mais surtout en wifi! ;-)








Fondant aux pommes et crumble healthy

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Envie d'un goûter sucré mais léger ? Voilà un petit gâteau facile, rapide et délicieux. Il bluffera plus d'un gourmand ! Le sucre intégral et l'huile de coco peuvent être remplacés sans soucis mais ces deux ingrédients n'enlèvent rien à la gourmandise de ce fondant aux pommes. Au contraire, le léger goût de réglisse du sucre non raffiné ajoute un petit plus à l'ambiance automnale de la recette!

Pour un moule de 15 cm: (Pour un moule à manquer doubler les quantités)

- un petit suisse 0%
- 2 pots de farine
- 1 pincée de bicarbonate
- 1 cuil à café de levure
- 1 oeuf
- 1/2 pot de sucre intégral
- 1 pot de lait fermenté (lait + un trait de vinaigre blanc)
- 3 pommes
- De la cannelle !

Pour le crumble
- 1 cuillère à café d'huile de coco
- 1 cuillère à soupe de farine
- 1 cuillère à soupe de sucre intégral

Préchauffez le four à 180°

Mettre le contenu du petit suisse dans un bol, préparez le lait fermenté dans un autre bol. Mélangez les ingrédients secs d'un côté : farine, bicarbonate, levure, sucre. Y ajouter l'œuf, puis le petit suisse et le lait fermenté. Couper trois pommes du jardin en petits cubes et les mettre dans la préparation pour les enrober. Y ajouter de la cannelle "à discrétion" (autrement dit "à ton goût" )

Mettre le tout dans un moule de 15cm chemisé (moi j'ai un pshiiit magique à base de graisse végétale), bien tasser.

Préparer le crumble en mélangeant du bout des doigts l'huile de coco avec de la farine et du sucre. Répartissez le sur le dessus de la préparation.

Enfourner pour une petite heure et vérifier la cuisson avec la pointe d'un couteau.

Le gâteau retombera à la sortie du four, c'est normal car il y a plus de fruits que de pâte. Le but est qu'il soit fondant à souhait dedans car les pommes seront bien cuites et croustillant dessus avec le crumble.

Le laisser refroidir un peu et le dévorer avec une tasse de thé sans culpabiliser!

Le mariage du siècle aura lieu en 2038

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[Attention : toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne saurait être que purement fortuite]

Il y a quelques jours, j'ai eu l'émotion facile. Il était assez tard, la vaisselle était faite, ma petite princesse était couchée, la lessive était étendue, la maison était calme et bien rangée. J'ai donc pris deux minutes pour ouvrir mon courrier.

Je m'y attendais, je savais ce que cette enveloppe contenait, mais l'émotion m'a prise... et malgré l'heure tardive, j'ai tout de suite éprouvé le besoin de la partager. J'ai envoyé un message privé à ma copine Cynthia, en me disant qu'elle devait : soit bosser, soit lire son troisième livre de la journée, soit être au téléphone avec Valou/ Emma/ Isa (ne pas rayer la mention inutile, il n'y en a pas), soit saouler le Nam' avec un futur projet "qu'il est trop génial, mais si j'te jure Nam', attend regarde ça va être super, je VEUX ce lustre en forme de licorne façon boule à facettes dans notre salon!". 

Finalement elle a lu mon message dans les secondes qui suivirent et elle a cessé immédiatement toute activité pour chouiner avec moi. Parce que le 24 juillet 2038 sera le prochain plus beau jour de nos vies...


Oui je sais, on fantasme un peu trop sur l'avenir de nos enfants avec les copines mais ils ont des mamans tellement parfaites ces petits, qu'ils sont faits pour être ensemble (alors que leurs mères boiront des mojitos à leur santé dès qu'elles auront l'occasion de se retrouver). Mon petit doigt me dit que nous avons même l'aval des mamies. Je pense que nous tenons là le mariage du siècle! D'ailleurs, avec Cynthia nous avons déjà commencé à épingler des boards pinterest avec nos idées décos et à mettre de l'argent de côté pour le traiteur et les fleurs.


Sinon, le faire part mariage trop mignon, c'est sur monfairepart.com que je l'ai personnalisé. Pour tester leur service jusqu'au bout, il a fallu me projeter dans une situation concrète, et comme on ne badine pas avec l'amour, j'ai choisi nos deux bébés qui s'entendent comme deux hipsters autour d'un smoothie à la papaye bio pour l'illustrer. 


J'ai confectionné ce faire-part en prenant l'option "échantillon". Je l'ai reçu très rapidement, emballé joliment et proprement. L'ouvrir a été un petit rituel à ne pas gâcher. La qualité du papier et de l'impression sont là. Le côté fun de la cocotte en papier aussi. Elle est très facile à plier, et la tourner dans tous les sens pour lire les petites infos deci delà, fait tout son charme et toute son originalité. Le thème du cahier se prêtait parfaitement à nos deux petits écoliers. 

J'en ai aussi profité pour commander l'échantillon d'une carte d’invitation et je me suis invitée à mon propre anniversaire! Ce système est vraiment sympa pour voir le résultat avant une commande définitive, histoire d'être sûre de son choix et de corriger les boulettes s'il y en a. 


Voilà, maintenant que tu sais tout, les invitations pour le mariage le plus beau de l'histoire blogosphérique sont lancées! 






L'homéopathie pour les nuls

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Certainement comme la plupart d'entre toi, je ne me suis vraiment penchée sur le cas de l'homéopathie qu'une fois que je me retrouvée à porter en mon sein, une petite vie. Il m'a fallu trouver un moyen de soulager mes bobos tout en évitant les médicaments, dits "classiques", qui comportent une multitude de contre-indications pour les futures mamans.


J'ai parfois été très déçue, mais aussi étonnamment surprise par l'efficacité des traitements. (Autant qu'avec des médicaments traditionnels en y réfléchissant bien.) Mais je n'ai jamais renoncé à utiliser les granules et autres préparations homéopathiques, que ça soit pour moi ou pour ma fille car j'y voyais plus d'avantages que d'inconvénients. D'ailleurs mon médecin, ma sage femme ou son pédiatre, nous ont tous, à un moment ou à un autre, dirigé vers l'homéopathie.

En répondant à l'invitation des laboratoires Boiron au mois de juin, j'y allais déjà plutôt convaincue et adepte. Les idées reçues, ce n'est pas trop mon truc, j'aime bien voir de mes yeux et rencontrer les personnes qui jouent un rôle conséquent dans notre quotidien sans qu'on s'en rende vraiment compte.

A Lyon, j'ai donc vraiment compris ce qu'on appelait l'homéopathie! (J'ai aussi appris ce qu'était les traboules, le coussin de Lyon et la cervelle de canut mais ça c'était plus la partie touristique et gastronomique de ma petite épopée). Lyon est une ville magnifique, très accueillante et pleine de trésors. Il me tarde d'y retourner.


Mais revenons en à nos granules... Comme moi tu dois connaitre l'homéopathie sous forme de granules. Mais pas seulement. Il y a aussi des sirops, des pommades, des comprimés... Bref, ce sont des médicaments. D'ailleurs je vous ôte tout de suite d'un doute: je ne crois pas en l'homéopathie! Je n'y crois pas parce qu'il n'est pas du tout question de croyance là dedans. Les médicaments homéopathiques sont le résultat d'une dilution de substances végétales, animales, minérales ou même chimiques. Point de marabouts ou de sorcières dans les labos, mais des pharmaciens et des laborantins oui. Les principes actifs présents dans chaque dilution sont ce qu'ils sont, ils sont efficaces quand ils sont prescrits à bon escient et qu'on respecte les prescriptions de médecins homéopathes ou de pharmaciens formés. Y'a pas de mystères, pas de débats inutile à faire, il faut peut être le voir pour ne pas y croire mais pour le savoir!


En tout cas, c'était bel et bien le but de ma rencontre avec les principaux acteurs de cette entreprise qui aime ouvrir ses portes pour les laisser nous expliquer, avec passion, leur métier. Je ne vais pas t’abreuver de termes techniques, mais crois moi, Rome ne s'est pas faite en un jour et les granules d'arnica qui vont aider le genou du petit dernier à guérir d'un vilain hématome non plus! Il faut 16 jours pour fabriquer un granule: 16 longs jours depuis l'arrivée des matières premières au labo, jusqu'à sa mise en tube.

De la fleur d'arnica, par exemple, sera extraite une teinture mère qui sera diluée et dynamisée. Elle va être diluée avec de l'alcool à 70° et subir 150 secousses en 7 secondes pour assurer une dilution parfaitement identique aux précédentes et aux suivantes. Le taux de dilution s'exprime en CH (Centésimale Hahnemannienne), c'est ce qu'on retrouve inscrit sur nos petits tubes. Le nombre mentionné devant le CH correspond donc au nombre de dilutions effectuées, c'est pour cela que pour un même nom de produit, on peut retrouver différentes dilutions en pharmacie. Chaque dilution est réservée à une pathologie et une prescription précise.


Les granules, à la base, sont fabriqués à partir de saccharose à 85% (du sucre) et de lactose à 15% (issu du lait). Le procédé de fabrication est une dragéification, qui prendra 14 à 16 jours. Les granules feront ensuite l'objet d'une triple imprégnation qui permettra aux principes actifs de la dilution de pénétrer au coeur.

Tout ça pour te démontrer, que, non, ce n'est pas de la poudre de perlimpinpin à l'intérieur, que ce n'est pas juste une bibille de sucre agglomérée, que toucher un granule n'altère pas son efficacité puisque, la dilution, elle n'est pas juste dessus mais partout dedans.


On m'a montré tout ça. Les étapes de la dilution, la fabrication des granules, leur imprégnation ou encore comment sont confectionnés les comprimés et comment ils sont contrôlés et emballés. Le site situé à Messimy est hyper sécurisé. Nous avons été au top de la glamouritude avec nos blouses et nos charlottes. Mais tout cela est plutôt rassurant. Je suis rassurée de voir que tout est contrôlé, que tout est sous atmosphère protectrice, que les gens qui y travaillent sont pour la plupart des professionnels de la santé.


Pour rappel, les granules sont remboursables quand ils sont prescrits par des médecins ou des sages femmes. Sinon le prix d'un tube est toujours aux alentours de 2€ et est resté inchangé depuis des années pour que l'homéopathie reste accessible au plus grand nombre et se démocratise. Elle reste une façon de se soigner sans risques pour les femmes enceintes, les nourrissons, les jeunes enfants et les personnes âgées. Elle s'adresse à tout le monde sans différence d'âge ou de poids.


Je ne sais pas s'il existe des granules du bonheur mais en tout cas chez Boiron tout le monde a le sourire et est fier d'y travailler. Merci à Christian Boiron, directeur général, et à tous ses collaborateurs de nous avoir ouvert les portes de leur site, de nous avoir expliqué leur métier et leurs ambitions en toute transparence, et de nous avoir expliqué avec des mots simples toute cette science de l'homéopathie, dont nous avons tous quelques tubes dans nos tiroirs pour soigner nos petits bobos et autres maladies.






Celle qui n'avait pas décidé d'arrêter de bloguer

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Une lectrice m'a récemment envoyé un message privé pour me dire tout un tas de choses trop choupies qui resteront entre elle et moi. Ces messages que je reçois, ils me surprennent autant qu'ils m'apportent du réconfort. Ma théorie sur le bonheur, c'est qu'il faut le prendre à chaque fois qu'il se présente, parce que les réserves s'épuisent très vite. Ces petits mots me renvoient toujours à mon train-train quotidien, dont vous ne connaissez finalement pas grand-chose car je vous livre surtout les grandes lignes de ma vie, une vie qui pourrait être celle de n'importe quelle nana d'aujourd'hui. On ne me reconnait pas dans la rue, je ne suis pas quelqu'un de remarquable et pourtant j'ai le privilège d'avoir la reconnaissance de quelques-uns d'entre toi. Et ça c'est de l'or en barre pour moi!

Je me demande toujours où j'en serais maintenant, si il y a quatre ans et demi, je n'avais pas cliqué sur "publier". Ce jour-là, j'étais une autre moi. Vous êtes plusieurs à me faire part de mes propres évolutions, à m'encourager à poursuivre, à me dire que le dynamisme dont j'essaie de faire preuve chaque jour est communicatif. Ça, c'est ce que j'appelle l'énergie renouvelable, la vraie, car tous ces retours que vous me faites, ils me donnent une de ces patates! De quoi vous redistribuer du gratin dauphinois double crème tous les jours! 
 

C'est pour ça que je serai bien incapable d'arrêter de bloguer ou de partager sur les réseaux sociaux. Cette petite communauté qui me gratifie de pouces bleus, de cœurs rouges et de commentaires chaleureux, je l'aime tellement. C'est comme un doudou qui ne me quitte pas. Vous êtes là.

Vous êtes aussi plusieurs à me demander des conseils pour ouvrir votre blog. Mais à part donner un coup de pouce technique, je ne sais jamais trop quoi répondre. Pour créer votre blog, choisissez un hébergeur comme 1and1 par exemple, prenez un nom de domaine qui vous inspire, mettez-y une déco à votre goût, il faut que ça soit votre petit chez vous et surtout faites-vous plaisir! Il faut laisser libre cours à vos lubies, travailler un peu votre style, publier ce qui vous fait envie et pas ce que les autres attendent de vous. C'est ce qui fera de votre blog cette petite parcelle du web totalement unique, c'est ce qui créera une petite communauté autour de votre création et qui vous donnera cette confiance en vous. Nous sommes tous capables de petites et de grandes choses. 


Il était une fois un petit blog. Le petit blog d'une jeune maman qui a toujours aimé écrire, qui a toujours aimé les fringues et le maquillage, qui a toujours eu ce grain de folie qu'elle s'est acharnée à faire grandir pour mieux s'épanouir. Ce petit blog a su prendre une grosse place. Il a pimpé ma laïfe et je ne peux que vous encourager à vivre cette expérience si votre clavier vous démange.






Faire l'amour peut aussi être un sport, non? Ou le pourquoi du comment des "fit couples"

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Y'a des couples pantouflards et y'a des couples de fêtards... mais pas que. Aujourd'hui, sur nos écrans s'épanouissent en photos et en vidéos, les fit couples.




Mais qui sont-ils? D'où viennent-ils? Quels sont leurs réseaux?

 


La tendance est au fitness, au healthy, aux IG bas, aux produits bios, au sans gluten, aux calories pleines, en bref, à la course à la santé, mais à la santé mince et musclée. Je suis, moi même, cliente du bien manger et du bien être. Si la mode incite les uns et les autres à lire plus attentivement les étiquettes, à cuisiner des produits bruts, à réapprendre le goût des produits non transformés et à bouger, je dis banco! Si la mode c'est de montrer qu'on peut se motiver en couple, s'aimer dans l'effort, se rapprocher autour d'une passion commune et vivre plus heureux, je dis combo!


Mais toutes ces petites vidéos qui montrent deux être ultra bronzés, en maillots échancrés en train de pratiquer des exercices qui feraient bondir n'importe quel kiné, ça ne frise pas le ridicule, non, ça lui fait une permanente longue durée!


Avec Nino, parfois, on va courir ensemble (enfin il court plus vite que moi alors c'est plutôt moi qui court après lui), parfois même il arrive à me faire faire des exercices de gainage et je lui dis des gros mots parce que "ouille ça pique bordel"! Alors on rit, il m'encourage toujours, on trouve sympa de passer un moment ensemble et de se dire que le petit repas qu'on se sera cuisiné, on l'aura bien mérité.


Point de selfies de nous tout dégoulinants, abdos apparents, (de toute façon les miens on ne les voit pas)(et les siens je les garde pour moi), point de roulage de pelle à chaque relevée de buste (sinon on ne finirait jamais cette foutue série), point d'exercices complètement incongrus (parce que devoir expliquer tes activités loufoques et instagrammées à l'urgentiste qui vient de prendre en charge son deuxième infarctus de la journée ça serait carrément douloureux et foutrement déplacé).


Alors ces personnes existent-elles vraiment? Exercent elles un travail? Ont-elles une vie de famille? Un régime protéiné? Un abonnement illimité à la cabine UV? Une assurance tout risque? L'amour du risque? S’appellent-ils tous Jonathan et Jennifer? Ces personnes qui vivent leur couple en se regardant dans les miroirs de la salle de sport, s'accordent elles encore un peu d'intimité? Prennent elles vraiment le temps de baiser s'aimer ?




Sérieusement? J'ai mal partout rien qu'à les regarder. Par pitié! Prenez soin de vos lombaires et de vos périnées! Ça serait bête de finir avec un lumbago et une incontinence chronique pour une gloire 2.0 filtrée en "X-Pro". Faites du sport en amoureux, allez à la salle ensemble, faites des séries d'abdos en couple, préparez vous des petits repas en tête à tête, prenez soin de vous deux, instagrammez votre amour si ça vous chante mais pas vos popotins tout nus en position de squats. Aimez vous, riez, ne vous prenez pas trop au sérieux, et consacrez vous un peu de temps pour "chiller" un peu.



1° Tu n'as aucune idée de ce dont je parle? tape "fit couples" dans pinterest et trépigne de jalousie face à ces corps parfaits... ou tape la paume de ta main sur ton front #FacePalm


2° Tu connais ce phénomène et j'ai réussi à te décrocher un sourire de bon matin? Clique ici et mets un pouce bleu!

3° Tu fais partie d'un fit couple et tu me détestes? Sache que je t'aime quand même, fais attention à toi, n'abuse pas des acrobaties à bout de bras au dessus d'un précipice (même si c'est avec l'amour de ta vie) et dis toi que je suis rien qu'une grosse jalouse avec un ventre tout flasque pour raconter autant de conneries.


#KeurSurToi













Les mamans ne savent pas faire de feu

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Y'a des jours où le sentiment d'échec est plus puissant, où la sensation de s'être trompée colle un doute sérieux sur nos convictions, où l'on se chuchotte qu'ils seraient finalement plus forts que nous, ces fucking moulins à vents.

Je le dis haut et fort, je le revendique, je suis une femme. Et malgré toute l'énergie et toute l'auto-persuasion que j'y mets, je ne suis parfois "qu'une" femme. Ce n'est pas faute d'y croire, ce n'est pas faute d'y mettre toute mon âme mais c'est comme une sorte de fatalité. Une fatalité qui te met des petites pichenettes tous les jours à coup de sifflements, de klaxons, de reflexions misogynes, d'inégalités en tout genre et qui t'assène le coup de grâce quand ta propre enfant te dit tout naturellement que "les mamans ça sait pas faire de feu".

Depuis qu'elle est née, je lui dis qu'elle est belle, qu'elle est forte, que le monde s'ouvre à elle et qu'elle peut tout faire. Elle a élevé autant de dinosaures que de petits poneys dans sa chambre d'enfant, elle a commandé autant de petites voitures que de fées multicolores au Père Noël... et pourtant...

Elle veut du rose, du rose partout, parce que le bleu c'est pour les garçons. Elle me voit toucher à tout  à la maison, et pourtant...

Elle accepte que je plie le linge, que je fasse la vaisselle, que je passe l’aspirateur, mais elle m’aperçoit accroupie au pied du poêle à bois et me donne du "les mamans ça sait pas faire de feu".

Je ne sais pas tout faire. J'ai des capacités et des lacunes. Je n'ai peut être pas l'air de savoir faire du feu, mais je n'ai pas l'air de ne pas savoir en faire non plus.

Je ne comprends pas pourquoi mes capacités intellectuelles et mon savoir faire devraient être limités par mon genre. Je ne parle pas de mes capacités physiques, je me rends bien compte que je n'aurai jamais une force herculéenne, mais je ne vois pas bien ce qui nécessite d'être aussi fort au quotidien...

Alors oui, je suis une quiche en mécanique, j'ai des bases mais c'est une science qui m'échappe totalement. Comme la science du macramé, la science du rubik's cube et la science de ces fichues fleurs qu'on m'a amené à détester, aka, les orchidées!

Et je m’aperçois que ce n'est pas parce que ça ne m’intéressait pas, non, c'est parce que je me suis cantonnée à ce qu'on voulait bien me montrer. La mécanique, on ne l'explique pas aux filles. On ne leur explique pas et on leur dit de faire attention, parce que les garagistes peu scrupuleux gonfleront le torse et leur devis. Du coup, la mécanique ce n'est pas un truc que je déteste, à l'instar des phalaenopsis, mais un truc qu'on ne m'a pas donné l'occasion de détester. Alors qu'il faut bien reconnaitre qu'il y a un tas de mecs aussi incompétents que moi dans ce domaine, qu'eux n'essuient aucune remarque, et qu'il se pourrait même qu'ils s'y connaissent mieux en plantes d'intérieur qu'en arbre à cames.

Photo Olivier Lavielle

Tout ça pour dire que j'ai beau porter des robes six jours et demi sur sept, ça ne m'empêche pas de savoir réchauffer ma maisonnée, de faire les niveaux et la pression des pneus de ma mamanmobile, de soulever des (petits) poids à la salle de gym, de travailler, de payer mes factures, de voter, de tout faire pour protéger ma petite famille. Non seulement ça ne l'empêche pas mais je suis vachement plus à l'aise en robe qu'en jean pour faire tout ça!

Le féminisme il est dans nos agissements et dans l'éducation de nos enfants. Je suis un peu redondante sur le sujet mais l'avenir de nos petites filles me tient tellement à coeur et les actualités nous délivrent de moins en moins d'espoir et toujours plus de peur... Ne soyons pas qu'un papa ou qu'une maman, soyons avant tout des parents. Ouvrons leur des plus jolis et des plus grands horizons, à l'école, dans la rue et dans nos maisons.


N.B. Le premier anti-mariage-pour-tous/anti-gender qui s'autoriserait l'outrecuidance de me laisser un commentaire haineux en mode public ou en message privé se verra remettre ma collection d'orchidées à l'agonie, le devis de mon garagiste façon origami et l'injonction de retirer le balai coincé depuis 1944 de son booty. #EnVousRemerquiant


Il n'avait pas la clé

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Il n'avait pas la clé mais il a su s'en accommoder. Ce n'était pas sa maison mais il a ouvert les armoires, les boites et les placards. Rien ne lui appartenait, mais il a pris le loisir de choisir et de prendre ce qui lui plaisait. Il n'était pas le bienvenu ici, mais il a fait comme chez lui.

Un personnage sans gêne s'est invité... puis il est reparti en laissant les fenêtres ouvertes, un léger bordel, quelques traces de pas et un froid glacial à la casa.

 ...



Cher toi, qui a su voir en notre maison, un endroit accueillant... As- tu des enfants? T'es-tu demandé, en cassant cette fenêtre, si ma fille n'aurait pas trop froid les jours suivants? As-tu imaginé quelle pouvait vraiment être la valeur de ces bijoux? As-tu vu l'amour qui régnait chez nous? As-tu remarqué les petits mots, les dessins, les photos? 

Moi je garde le souvenir de tes traces de pas, de la poudre noire, de la façon dont tu as tout étalé sur mon lit pour trouver quelques bricoles qui ont du te décevoir. Je n'ai pas oublié, depuis cette première fois, que nous ne sommes à l'abri nulle part, et surtout pas chez soi. Je n'ai d'ailleurs pas eu peur quand je suis rentrée ce soir là, seule, dans cette maison éventrée et éventée, vidée de sa chaleur, de sa douceur de vivre et de sa fragile tranquillité. Non je n'étais pas effrayée, mais la colère est montée, la rage m'a submergé et j'ai hurlé.

J'ai hurlé des horreurs, je t'ai traité de noms plus fleuris que les blouses de ma grand mère, j'ai craché ma haine dans les airs. Rien n'est retombé, tout s'est envolé. J'ai fait le 17, j'ai rattrapé ce qui me restait de dignité pour garder une voix compréhensive. J'ai fait les cent pas dans le froid en attendant les gendarmes. J'aimerais que tu connaisses ça au moins une fois... d'un air blasé, moi j'ai répondu "je sais, je ne dois rien toucher, je connais ça, c'est déjà la deuxième fois".

Je t'en veux. Je t'en veux d'avoir souillé ce petit nid que j'ai voulu rempli d'amour et loin des soucis. La casa elle est ouverte à qui nous veut du bien, elle est ouverte à la bienveillance, aux apéros et aux copains. Toi tu as pris du bon pour laisser du mauvais... enfin tu as essayé. Maintenant le ménage est fait, et toute trace de ton passage a été soigneusement effacé.

Je lui ai dit que la fenêtre s'était cassée dans un courant d'air. Je ne veux pas qu'elle sache que d'étranges personnages entrent chez nous pour dérober nos affaires. Son innocence, c'est au moins ça, que tu n'auras pas emporté avec toi.

Toi qui est entré dans ma maison sans frapper et sans en avoir la clé, je ne sais pas qui tu es mais je te hais. Je ris de savoir que tu as choisi une maison vide de tout objet de valeur. Je ris parce que finalement, tu ne m'as rien pris. Je ris parce que la richesse de cette casa, mec, elle n'est pas dans nos tiroirs mais elle est dans nos coeurs!

(Hé non mon p'tit loup, ça n'était pas des diamants, pas du tout...
Je t'emmerde cordialement.
Bisous.)


Amélie, heureuse, même avec un peu moins de bijoux.







ô nuit, belle nuit, sous un ciel d'Italie...

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Avec mon blog je reçois quelques sympathiques invitations. Parmi mes petites passions, la cuisine fait surement partie des plus prenantes. J'y accorde une toute petite place ici, une plus grande sur Instagram, et une énorme dans ma vie. Manger bon, gourmand et sainement, c'est le petit défi quotidien que je me lance. Je n'y arrive pas tous les jours parce que le temps manque souvent, les ingrédients parfois mais l'inspiration presque pas.

Il y a quelques semaines, j'ai eu l'honneur de pouvoir inviter Nino au restaurant. Nous avions quelque chose à fêter ce soir là et j'avais l'occasion de pouvoir le faire dignement autour d'un beau plat italien et d'un bon verre de vin.


C'est dans l'établissement Il Ristorante , tout près de chez moi (à Troyes), que nous nous sommes retrouvés. Ce soir là j'avais eu une réunion à l'école, oui à l'école maternelle, parmi les parents d'élèves aux milles questions (im)pertinentes et face à une maitresse qui fait tout son possible pour les rassurer. Bref, j'avais vraiment mérité mon apéro aka un spritz au limoncello! Le spritz ne me tentait pas trop ( #TeamMojito), mais le serveur m'a assuré qu'au limoncello c'était bien meilleur pour les non amateurs d'Apérol ou de Campari. Et j'ai bien fait de suivre ses conseils... du début du repas jusqu'à la fin d'ailleurs.


Le lieu était parfait pour un petit resto en amoureux. L'ambiance y est cosy malgré les grandes salles. Le design y est sobre, moderne mais chaleureux. Nous étions bien installés, les siège étaient confortables, les lumières tamisées... Je m'y suis sentie à mon aise tout de suite.

Nous avons poursuivi notre soirée en choisissant une entrée à partager. Un assortiment d'anti-pasti pour nous mettre en bouche et introduire de façon ludique ce repas aux saveurs de l'Italie.Ce que j'ai apprécié tout de suite c'est la connaissance des serveurs pour les produits qu'ils proposaient. J'ai pu vraiment déguster tout ce que j'ai mangé, sachant précisément de quoi mes plats étaient composés. Pour une amoureuse des produits du terroir comme moi, c'était vraiment l'occasion de combler mes papilles.


Lors de notre visite, c'était la fête du jambon de Parme. Et celui que l'on a pu déguster était délicieux! J'ai donc décidé de me faire une soirée full jambon pour rester dans le thème et j'ai pu déguster des ravioles extraordinairement gourmandes et savoureuses. C'était moins au goût de Nino qui s'est régalé d'un Ossobuco très copieux.

Tout cela a été accompagné d'un excellent verre de vin, toujours très bien conseillés par notre serveur.


En dessert j'avais choisi un sabayon aux figues. Le sabayon c'est un dessert que l'on ne trouve plus beaucoup à la carte des restaurants et c'est bien dommage. Accompagné de figues fraiches, celui-ci était très raffiné. Un dessert simple en apparence mais que les amateurs auront su apprécier. Je n'ai qu'un regret, qu'il n'ait été à la carte du restaurant qu'un tout petit mois.


Mais comme je suis une gourmande invétérée et que j'ai été charmée par la cuisine, l'endroit et le service proposé, je me suis inscrite à l'@Risto Club. Je reçois maintenant les nouveautés à la carte et les invitations pour divers évènements et dégustation. De quoi saliver sur mon clavier quand j'ouvre ma boite mail (la nouvelle carte dédiée aux fêtes est juste démente!)

Il Ristorante c'est aussi une boutique! Aussi étonnant que ça puisse paraitre, on peut aussi rentrer chez soi avec quelques produits bien choisis pour faire durer le plaisir. Et pour partager de bonnes choses entre amis ou en famille tout en restant à la maison, on peut commander à emporter au service traiteur.


J'ai longtemps cherché la critique négative pour vous paraitre crédible, mais avec Nino on cherche encore. Nous avons juste envie d'y retourner pour de nouveau s'y régaler, et se raconter des trucs plein de love les yeux dans les yeux et ma fourchette dans une belle assiette. A ceux qui m'ont dit "ah oui la pizzeria!" quand je leur ai parlé de notre petite virée, j'ai répondu "non! le restaurant italien!" parce que des pizzas vous en trouverez aussi, au milieu d'une carte riche en spécialités du pays et en bons produits.

"Dans les cieux c'est écrit,
Qu'elle est belle bella note!"




Si j'étais elle

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Elle venait d'avoir 18 ans, elle était belle comme une femme et forte comme une enfant. Elle avait cette maladresse d'une féminité non assumée, elle vivait le passage à la vie d'étudiante dans tout ce qu'il peut avoir d'aventurier, elle avait l'envie d'être jolie sans avoir l'envie de plaire. Son corps avait grandit mais pas son instinct de séduction.

Elle était surement belle, sinon il ne se serait pas retourner sur elle. Pour lui plaire un peu plus, elle a voulu apprendre à séduire. Elle a acheté deux string affreux qui la torturaient plus qu'ils ne l'a rendaient sexy. Elle s'est maquillée un peu plus, elle a toujours aimé le maquillage mais elle n'osait pas trop en porter... avant lui. Lui c'était sa caution masculine, celui qui l'a fait passer d'une vie de jeune fille à la vie de jeune femme. Elle pouvait désormais s'habiller court et mettre plus de noir sur ses yeux. On ne la traiterait pas de fille facile, parce que maintenant elle avait un mec. Oui parce qu'au lycée, toutes ces filles très maquillée et au textile mi-cuisses, on savait bien ce qu'elle faisait à la récré, au fond de la cour, dans les toilettes non surveillées. Elle n'aurait jamais voulu qu'on la considère comme ça. Mais ce n'était plus le cas, elle avait un mec, un régulier, elle voulait être plus sexy et désormais elle en avait "le droit".

Si jeune, trop jeune et pleine d’à priori. Elle voulait grandir vite, elle voulait tout, tout de suite. Elle voulait prouver au monde entier, qu'on pouvait avoir tout ce qui rend heureux dans la vie, dans un temps imparti. Après tout, il était parfait pour elle. Aucun autre ne s'était retourné avant lui et peut être qu'aucun ne le ferait plus. Alors ils ne se sont plus quittés, enchainant les années d'étude, les examens, les concours... elle réussirait, c'était une question de fierté.

Pour trouver du travail il leur a fallu faire le sacrifice d'une relation à distance, mais qu'importe, ils n'allaient pas tout remettre en question pour quelques mois, quelques années. Ils ont parié l'un sur l'autre, ils étaient trop près du but pour renoncer. Toujours dans cette dynamique de continuité, ils ont acheté une maison, elle lui a dit oui et ils se sont mariés. Il l'aimait, il lui avait prouvé. Elle aimait sa vie, le bonheur qu'on lui vend depuis qu'elle est gamine, il était là : un mari, une maison, une voiture, un chat... puis deux. Il y a juste le bébé qui tardait à arriver. L'échec de sa vie, celui qu'elle avait énormément de mal à accepter... ce ventre vide qui ne voulait rien savoir, celui que la médecine n'arrivait pas à faire fonctionner, celui qui fêlerait cette armure qu'elle aura mis des années à se forger.

Une petite fille est née. Une petite fille merveilleuse. Leur vie a été bouleversé. Mais la routine ne s'est pas améliorée. L'amour ne s'est pas intensifié. Leur monde tournait autour d'un petit être et finalement ils n'ont eu que ce point commun d'aimer la vie qu'ils avaient réussi, malgré tout, à créer. 

Elle avait dit oui mais ce n'était pas lui. Il a fallu des années pour le comprendre, pour accepter qu'elle s'était trompée, qu'il ne suffit pas de se construire de toutes pièces une famille parfaite pour avoir une vie parfaite. Le bonheur il n'est pas dans une pub purée Mousseline, il est dans la bienveillance, dans les petits plaisirs partagés, dans la confiance, dans les rires, dans les bras qui réconfortent et les pots de crème glacées... 

Si j'étais elle, je lui aurais dit de réfléchir, de voir le bonheur dans les autres familles, de lire l'amour dans les yeux des autres couples.  Je lui aurais dit que le choix on l'a toujours, dans n'importe quel moment de la vie. Je lui aurais dit que le mariage ce n'est pas la fête d'une seule journée mais le commencement de nombreux jours de fêtes. Je lui aurais dit qu'elle était capable, qu'elle était belle et forte. Je lui aurais dit de ne pas s' enfermer dans un quotidien absurde. Je lui aurais dit de dire "non" mais je crois qu'elle ne m'aurait jamais écouté. 

Je ne regrette rien. Il ne faut jamais regretter.





Ça y est, les copains, je suis divorcée!








Prends le mic!

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De quoi rêve les petites filles de 5 ans ? D’adopter une licorne, de mettre des jupes à froufrous qui tournent et de faire des pestacles!

Un jour, en rentrant de l'école, ma petite belette à paillettes m'a fait part d'une de ses envies les plus fofolles du moment. "Maman, moi je voudrais un micro pour chanter comme une chanteuse!". A cet instant précis, je me suis dit que j'étais quand même super chanceuse... parce que, ce qu'elle ne savait pas ma petite marmotte en sucre de canne, c'est qu'un micro, tout beau, tout neuf, prenait le chemin de la casa!



Seulement, j'ai vite déchanté quand elle a repris son souffle et qu'elle m'a précisé (sourcils froncés et détermination sans faille) qu'elle voulait "un vrai micro" et pas un jouet!


Aïe! aïe! aïe! Merci les potes et ma passion pour le karaoké! Seulement, le Kidi Super Star de Vtech qui était sur le point d'arriver a bel et bien l'allure d'un jouet, d'un super jouet bien girly et bien flashy même! Il faut savoir que j'ai une petite fille qui sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas. Du coup, quand l'épreuve du déballage fut arrivée, j’eus quelques rictus nerveux en attendant ses premiers commentaire.


Bingo! ça n'a pas loupé!


"Mais! c'est un jouet! ça ne chantera pas bien comme un vrai micro!" Alors soit, ça ne chante pas bien comme un vrai micro (et j'ai envie de dire heureusement!) mais c'était sans compter sur les ressources du Kidi Super Star qui fait désormais partie intégrante de notre salon quand nous nous reposons (enfin quand nous le tentons), de notre cuisine quand nous préparons le repas, ou de notre couloir pour en faire profiter toute la casa.


Oh que oui, je suis bien contente qu'elle se soit passionnée pour ce jouet... car ma moufette à houppette est plutôt difficile à convaincre. Mes oreilles et ma patience le sont carrément moins... mais qu'importe!





Avec le Kidi Super Star, on peut chanter avec sa propre voix ou une voix robotisée, plus lente ou plus rapide... On peut aussi s'enregistrer et ça, c'est le truc qu'elle kiffe par dessus tout! On peut y brancher un lecteur mp3, une tablette ou un smartphone pour y mettre ses propres musiques, atténuer la voix des interprètes et se prêter au karaoké sur ses morceaux préférés.


Et les jours où elle n'a pas envie d'expérimenter de nouvelles expériences vocales, il y a aussi des jeux de danse, de prononciation, de rythme... Il y a en fait une foultitude de jeux, d'effets sonores et lumineux qui fait que les enfant ne s'ennuient pas et augmentent leur temps de jeu sans s'en rendre compte.


Le micro est sur un pied qui se règle en hauteur. Pour jouer à la vraie star, il y a une boule à facettes, dont on peut modifier la lueur à volonté, ainsi que des bruitages d'applaudissements, des génériques d'introduction et des ovations pré-enregistrées à faire pâlir Céline Dion.


Bref, elle adore et je ne peux pas lui en vouloir. Déjà quelques semaines qu'elle joue avec le Kidi Super Star et les piles sont inusables! Ma seule déception concernant ce nouveau jouet de chez Vtech sont les éternelles musiques de comptines qui y sont intégrées. Des morceaux vraiment destinés à des tout petits et que l'on entend depuis leurs premiers gazouillis. C'est dommage pour un jouet destiné aux 6 ans et +


Ma poulette à crête de 5 ans veut jouer au karaoké sur des morceaux qu'elle entend à la radio. Du coup on passe du Louane et du Frero sur la tablette pour palier ce manque de modernité.




Sinon je n'ai trop rien à dire sur le rapport qualité/prix du jouet. C'est du Vtech, c'est solide, plein de petits boutons trop chouettes à actionner, de lumières et de sons. Avec la prise jack et la prise usb, c'est un jouet complet qui ravira les apprenties starlettes fans de Chica Vampiro et de varietoche malgré la faible puissance du micro.


Merci à Vtech pour ce test concluant et surtout merci pour le bouton "volume" ... la rédaction de ce post n’aurait pas été possible sans. Mais le plaisir des enfants ne saurait totalement gâcher celui de leurs parents.












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